Libres & Braves?

Publié le 16 juin 2018 par Hunterjones
GOD IS NOT GREAT!
La religion est la base de TOUTES les guerres.
L'argent?
L'argent est une religion.
Chrystia Freeland est une femme fascinante. Allez lire sur sa famille, c'est impressionnant. Elle parle plusieurs langues, est diplômée en arts, en histoire Russe, ce qui reste en lien avec sa famille, et est aussi diplômée en littérature de Harvard, est auteure d'une maîtrise en étude slaves et de deux excellents essais . Sa grand-mère maternelle a un passé nazi indéniable, ce qui rend Miss Freeland, tout sauf plate.

Et surtout fort intelligente. On pourrait même dire qu'elle porte le nom de famille d'une super-héros. "Pays libre"
C'est elle qui se rend au marbre pour le Canada pour frapper les balles frondes que nous lancent les États-Unis sur l'accord du Libre-Échange et les illégales taxes douanières sur l'acier et l'aluminium.
Elle est formidable. Formidable parce qu'elle doit négocier avec des intimidateurs, de parfaits perdants et des drogués de la religion.

Jeff Sessions, procureur général des États-Unis, a cité, le plus sérieusement du monde, la bible, en parlant de cette loi des États-Unis qu'on met en place voulant que les enfants d'immigrés illégaux soient séparés de leurs parents à la frontière.
Il a dit précisément, pour défendre l'indéfendable : "Je pourrais vous renvoyer à l'apôtre Paul et à son commandement clair et sage (...) qu'il faut obéir aux lois du gouvernement car Dieu les as décrétées afin d'assurer l'ordre..."
Si il veut citer la bible, on pourrait en parler longtemps.
Enfin, il ne l'a pas dit vraiment sérieusement. Il l'a même dit, sourire en coin. Reste toutefois qu'une trop large partie des États-Unis, intoxiquée par la religion, y a probablement bu dans le calice de la vertu tendu.

Les États-Unis livrent une guerre aux djihadistes.
Une idéologie politique et religieuse, comme deux mains d'une même personne.
En quoi leur religion serait meilleure que celle des autres?
La religion devrait relever du privé, comme aller à la salle de bain.
Ils livrent une guerre au nucléaire.
Ils ont la bombe nucléaire mais personne d'autre n'en aurait aussi le droit.
En quoi ce raisonnement est-il justifié?
Ils livrent aussi des guerres commerciales parfaitement illégitimes au Canada, au Mexique, à la Chine.
Les États-Unis, pour moins, ce sont mérités deux avions sur des tours jumelles, un autre dans un champs et une agression au Capitol en simultanée.
Donald Trump n'est pas en train de transformer les alliés en ennemis et les ennemis en alliés. Il se déclare purement et simplement ennemi des nations lui-même.
Dans sa diplomatie de l'insulte, sur Twitter, il a lancé, en parlant de Kim Jong-Un: "Hey! He's the head of a country, and he's a strong head -he speaks  and his people sit up at attention. I want my people to do the same."

Donald déteste Justin Trudeau depuis le jour 1. Il est jeune, il est beau, il est aimé, populaire, désiré de sa femme, tout ce que Donald envie grandement. Le Rolling Stone a même titré à l'Une, sur une photo de Justin: "Pourquoi notre président n'est-il pas celui-là?". Justin lui fait donc de l'ombre. Pas étonnant qu'il invente des conflits à son égard.
Ce qui est plus impressionnant, et pas dans le sens ravi du terme, est qu'il vante un assassin de son propre peuple, un assassin de sa propre famille, un tyran de la pire espèce emprisonnant tous les gens empreints d'une ombre de liberté mentale et physique.
I want my people to do the same...
Donald exige cela de son peuple. La complète soumission. Il fantasme de dictature.

Le capitaine tweete en déjeunant et les marins ne sont pas encore capables de s'emparer du bateau.
Mais ils le feront un jour.
Avec l'aide du monde entier.
Car un ennemi mondial #1 est toujours battu par la bonne part mondiale.
La part non religieuse. Ou religieuse privée.
Dans la dernière ligne de l'hymne national des États-Unis, on entend:
...the land of the free and the home of the brave!

Je sens les États-Unis si prisonniers.
Et ne bravant que la décence humaine.