A l’heure où des milices identitaires ¹ privées entendent un peu trop et partout dans le monde imposer leur loi inhumaniste, particulièrement en Europe de Tjentište (voir légende photo) à l’épopée ridicule du C-Star en méditerranée, et de la frontière serbo-hongroise au col de l’Echelle, il est vraiment grand temps d’opposer un front du refus encore plus résolu de ce fascisme qui vient. Et qui ne se cache même plus… Car la menace est grande de voir revenir les heures les plus sombres de notre histoire, bien que ce soit sous une autre forme. Le voir aussi minablement banalisé par des gens qui se croient au dessus de toutes les contingences morales, comme ce de Rugy bien de chez nous quand il invite un nazi russe notoire, faisant mine de s’étonner qu’on trouve à y redire, voilà qui me laisse sans voix. Mais pas sans clavier.
Avis à la population, le bruit des bottes est de retour, et il devient urgent d’organiser la résistance populaire. J’en veux pour preuve encore plus manifeste que tout ce que j’ai pu écrire jusqu’ici (en termes de hauts faits et gestes de la tribu – très – primaire des Onéchénous, cette annonce politique particulièrement détestable d’un axe anti-migrants Rome – Vienne – Berlin dont nous parle ici Courrier International.
… Et afin d’être sûr que vous soyez en mesure d’identifier les têtes de nœud bas de plafond en question…
Bien que non violent, face à tant de coups de butoir, et de plus en plus offensifs, des « forces du mal », je pense que le temps des beaux discours, des manifs et des textes militants et des articles de blogs antifascistes, bien qu’ils puissent paraitre intéressants en termes d’information usuelle, est révolu. Il devient impératif de passer à des modes d’action un peu plus efficaces face à la menace qui gronde, et qui s’affiche de plus en plus visiblement sans le moindre état d’âme, comme l’histoire de l’Aquarius et bien d’autres l’ont clairement démontré. On ne contre pas les actions de groupes ouvertement nazis avec des free hugs et des slogans. Et pour une fois, face à l’imminence de cette menace fasciste, je dois dire que je suis prêt à rompre avec la logique non violente qui fut la mienne jusqu’à présent, et que l’option de la violence n’est plus à proscrire.
Le moment est venu de la contre riposte populaire, face à ce déchaînement de haine xénophobe qui a pignon sur rue et se croit tout permis. Non, vous ne représentez absolument pas le peuple, dont vous usurpez les attentes et les besoins. Mon peuple à moi, il est un peu plus ouvert et grand, qui dépasse votre médiocrité morale.