La flamme olympique au sommet de l’everest (dont tous les accès ont été fermés pour éviter tout problème), ou comment montrer au monde que la chine est assise sur cette partie du globe…
Billet d’humeur. Billet coup de gueule. Billet qui ne servira à rien, tellement les cibles sont… hautement placées, loins. Mais quitte à tenir un blog, avoir un espace pour s’exprimer, autant le faire.
Soyons clair : je n’ai pas voté pour l’actuel président, je n’approuve pas tout ce qu’il a réalisé (loin de là d’ailleurs), mais si il y a bien un moment où j’ai été fier de mon gouvernement, c’est lors du remue-ménage de la cause tibétaine. Bon, d’accord, on en a entendu parler pendant deux semaines, juste le temps de dire que, mais tout de même… Disons que la France s’est mise dans une situation très délicate vis-à-vis de la Chine lorsqu’elle a pris la décision de jouer au mégaphone pour les tibétains.
Le truc, c’est qu’en Chine, le message est mal passé. Bon, qu’il passe mal au niveau des dirigeants du pays, c’est tout à fait compréhensible, mais de là à ce que ça galère avec la population, c’est autre chose… Et ben non, c’est pas autre chose, car si la Chine assied son pouvoir au Tibet, elle l’assied aussi sur le peuple Chinois. Rappelez-vous l’histoire de la télévision Chinoise, qui n’avait diffusé que les images de l’athlète handicapée chinoise qui s’était pris des coups…
A ce propos (et c’est à partir de cela que j’écris ce billet), les quotidiens chinois racontent que Nicolas Sarkozy recevra un accueil glacial si jamais il décide de se rendre aux Jeux Olympiques.
“Le peuple chinois ne veut pas que Nicolas Sarkozy assiste à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques”, écrit le China Daily, quotidient officiel chinois. Selon un sondage réalisé par un site chinois en vogue (Sina - le lien qui ne sert à rien sauf si vous êtes chinophone !), 88% des personnes interrogées jugent “extrêmement hostiles” les déclarations du président français quant à la situation tibétaine.
Ben voilà, tout ça, ça me gave. Et ça me gave encore plus que mon gavage parte dans le vent. Aucun impact…
Aller, c’est sortit, au moins ça a le mérite de faire du bien !