Le livre :
Le royaume des Deux-Mers de Gilbert Sinoué aux édition Denoël, 320 pages, 20 € 50.Publié le 3 mai 2018
Pourquoi cette lecture :
J’ai toujours aimé lire des romans historiques depuis mon plus jeune âge. Evidemment, je sais que tout n’est pas à prendre au pied de la lettre et que forcément une partie de l’histoire est fictionnelle, mais néanmoins, je trouve que c’est la plus belle invention en attendant la machine à voyager dans le temps.Il s’agit d’un partenariat choisi dans le catalogue des éditions Denoël.
Le pitch :
Entre légende et vérité, Le Royaume des Deux-Mers est un fabuleux voyage initiatique qui nous transporte aux confins de l'une des plus anciennes civilisations du monde : Dilmoun. Dilmoun, le "pays où le soleil se lève", Dilmoun où, d'après la tradition sumérienne, résidait le seul survivant du Déluge. Dilmoun, le jardin d'Eden.
Ce que j’en pense :
c'est l'histoire de la vie
le cycle éternel
qu'un enfant béni, rend immortel
la ronde infinie
de ce cycle éternel
c'est l'histoire, l'histoire de la vie
Oui, ce sont bien les paroles du refrain de la chanson phare du film « Le roi lion » de Disney. Elles ont immédiatement refait surface dans mon esprit quand je me suis plongée dans les pages de ce roman de Gilbert Sinoué qui est coutumier de l’écriture de romans historiques et qui aborde particulièrement dans celui-ci LA grande question que chaque être vivant conscient se pose : La vie, la mort, pourquoi ?
De construction assez classique pour les amateurs du genre ayant pour cadre les civilisations antiques, ce livre est plaisant à découvrir car s’il ne surprend pas, il rassure les habitués, il captive par ses recettes simples, mais efficaces tout son lectorat et reste très bien documenté et annoté par l’auteur pour les plus exigeants.
Evidemment, on reste dans la fiction et le légendaire pour beaucoup, mais le fond est vrai, tangible au possible et habilement recrée. Si l’écriture semble fluide et limpide, j’imagine que les mois de recherches, qui ont précédés l’écriture de ce livre, ont été très studieux voir laborieux. Jean d’Ormesson le disait très bien : « Il est très difficile d’écrire du facile à lire ». Et puis, j’avoue que même lorsque l’auteur se permet des reconstructions peu plausibles, il arrive que lui-même se moque de son amour du romanesque dans les notes. On lui pardonne d’autant plus volontiers ces fantaisies qu’elles ne mettent point en péril toute la construction de l’intrigue, mais se concentrent sur de simples détails esthétiques.
Une lecture aisée et agréable, parfaite pour se détendre pas complètement idiot. C’est déjà beaucoup non ?
Et s’il fallait mettre une note : 13 / 20