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Depuis que le scandale du Dieselgate a éclaté en septembre 2015, après la découverte de logiciels conçus pour faire baisser faussement les niveaux réels d'émission d'oxydes d'azote (NOx ) et de particules fines, très toxiques pour notre santé, des enquêtes ont été lancées pour savoir si d'autres marques avaient aussi triché. La marque Audi a ainsi été épinglée et aujourd'hui c'est la marque Mercedes qui est concernée.
Le Gouvernement allemand vient ainsi de demander à Daimler, propriétaire de Mercedes, de rappeler sans délai quelque 774 000 véhicules soupçonnés d'être équipés de logiciels truqueurs. Sont concernés deux modèles de la marque : les camionnettes Vito et les SUV classe GLC et C.
La direction de Mercedes a assuré que les logiciels truqueurs allaient être supprimés sur ces véhicules. Mais cela ne changera en rien les taux d'émissions réels de produits toxiques par ces moteurs diesel. C'est la destruction pure et simple de ces véhicules, ou tout au moins de leurs moteurs, qu'il faudrait programmer.
Les particules fines sont en effet un facteur de risque potentiel, direct ou indirect, aujourd'hui bien connu et reconnu de maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral...), de maladies respiratoires (asthme, bronchites chroniques,) de maladies pulmonaires (cancer du poumon), et de maladies neurologiques (Maladie d'Alzheimer).
Quant aux oxydes d'azote (NOx), qui comprennent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (N02), ils représentent aussi un facteur de risque de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Et seraient responsables de l'augmentation de la mortalité pendant les épisodes de pollution.
Hervé de Malières