Pour financer ces charentaises en or massif, les députés se votent les subventions nécessaires ( 53 millions d'euros en 2007) au renflouement permanent de leur caisse de retraite, puisque leurs cotisations ne couvrent que 12% des prestations versées. Si le régime général appliquait un tel ratio, son déficit annuel atteindrait 500 milliards d'euros...
L' Assemblée nationale défend son régime de retraites très special
Publié le 07 juillet 2008 par Cambiste
Dans sa lutte contre les régimes spéciaux de retraite, la majorité parlementaire a oublié d'en épingler un: le sien !
Un seul mandat de député de cinq ans ouvre en effet droit à une pension de 1550 euros par mois, l'équivalent de ce que perçoit en moyenne un salarié du privé au terme d'une carrière complète. Et avec 22,5 ans de cotisations, un élu s'assure 6200 euros par mois, soit 89% de son indemnité parlementaire. Un taux de recouvrement à faire rêver les cadres du privé, qui touchent 50% de leur dernier salaire après quarante ans d'efforts.
Pour financer ces charentaises en or massif, les députés se votent les subventions nécessaires ( 53 millions d'euros en 2007) au renflouement permanent de leur caisse de retraite, puisque leurs cotisations ne couvrent que 12% des prestations versées. Si le régime général appliquait un tel ratio, son déficit annuel atteindrait 500 milliards d'euros...
Pour financer ces charentaises en or massif, les députés se votent les subventions nécessaires ( 53 millions d'euros en 2007) au renflouement permanent de leur caisse de retraite, puisque leurs cotisations ne couvrent que 12% des prestations versées. Si le régime général appliquait un tel ratio, son déficit annuel atteindrait 500 milliards d'euros...