Illustration de Liza Lambertini
Que j'aime les valses de papillons
Au vent du soir qui tombe à l'horizon
Et la grâce si légère de la libellule
Posée sur un roseau ,oscillante funambule.
Cachés dans le parfum de l'herbe fraichement coupée
Qui embaume le soir rêveur d'un presque été
Les grillons amoureux me bercent de leur chant
Mes yeux mi clos dérivent sur l'infini rougeoyant
Ou l'esprit part à la dérive sans s'accrocher à la raison
Fredonnant encore les mots d'amour d'une chanson
Dans la douceur du soir,oublieux de toute désillusion
Adelaide♥