Frantisek Kupka - Quatre histoires de blanc et noir (1926)

Publié le 08 juin 2018 par Robert Lavigue @RobertLavigue

VISIBLEMENT CES HISTOIRE NE SE PASSENT PAS ENTRE FIGURES HUMAINES, AU MILIEU DES ARBRES ET SOUS DES CIELS TELS QU'ON A COUTUME DE LES VOIR PEINTS OU GRAVÉS.Ce sont des figures d'une autre réalité, substituée à la traditionnelle copie des formes de la nature ou à leur interprétation - usage que je continue à ne plus pouvoir suivre.
Si j'ai adhéré - jadis - à l'art VÉRITÉ des peintres réalistes, en admirant les aspects du mécanisme de la vie, je suis parvenu également à voir l'impossibilité de les rendre aussi fidèlement que je l'eusse voulu. D'autre part, j'avais vu de bonne heure, que l'art MENSONGE PIEUX - ou impie - tel qu'il est encore pratiqué, n'est qu'une des formes survivant du métier des peintres, nos charmants ancêtres, les congénères des alchimistes, des astrologues et des sorciers-guérisseurs. Leur principe d'art se trouve coincé dans l'alternative de cette situation paradoxale : Ou bien l'artiste trahit sa vision pour ne pas trahir le modèle, ou il déforme le modèle pour serrer de plus près l'aspect de sa vision. Oui, mystère et magie de leur charme !Aussi, et pour marquer le progrès, leurs successeurs modernes déclarent que, la figure humaine et tout ce qui sert de modèle - une fois devenus matériaux d'une oeuvre - n'ont plus rien de commun avec la nature. Alors, pourquoi s'en servir quand ces entités organiques deviennent de gré ou de forces des -n'importe-quoi- physiologiquement inexplicables ?L'OEUVRE D'ART ÉTANT, EN SOI RÉALITÉ ABSTRAITE, DEMANDE À ÊTRE CONSTITUÉE D'ÉLÉMENTS INVENTÉS.SA SIGNIFICATION CONCRÈTE DÉCOULE DE LA COMBINAISON MÊME DES TYPES MORPHOLOGIQUES ET DES SITUATION ARCHITECTURALES PARTICULIÈRES À SON ORGANISME PROPRE.


























NB : Il n'y a pas de planche 1