Le Guide DatART des Acteurs du Marché de l’Art présente les différents aspects auxquels un amateur d’art et d’objets de collection peut être confronté dans l’exercice de sa passion que ce soit en termes d’achat, conservation, expertise (authentifier, évaluer), gestion (Assurance, Fiscalité, Patrimoine), restauration, transmission (Dons, Legs) ou encore la vente.
Chaque Guide DatART est conçu comme un outil utile voué au service du patrimoine des particuliers, qu’ils soient amateurs, collectionneurs ou simples curieux, comme des professionnels. Le concept des Guides DatART a été élaboré par Laurent Ryder, qu’on ne présente plus dans le milieu de l’art et qui en assure la direction. Laurent Ryder est diplômé de l’Institut National de Gemmologie, de Sciences Po et de l’Université Paris II Panthéon-Assas. Laurent Ryder préside l’agence de communication L.R.C.C.M. spécialisée, notamment, en art, culture, édition, médias, luxe, technologies et innovations… Éditeur de presse pour le site d’actualité culturelle Alkemya.com et ayant collaboré pour d’autres structures donc Multimedia Magazine ou encore I-News, il est aussi écrivain, Sociétaire de la Société des Gens de Lettres de France. Il nous présente les grands enjeux du marché ainsi que sa démarche (Crédits photos: LRCCM).– D’où vous est venu l’idée de réaliser ce Guide des Acteurs de l’Art ?
L’art et son marché repose sur une complexité relative du droit : il n’existe aucun code juridique du marché de l’art car le droit de l’art en France ne constitue pas un corpus juridique à part entière. Toutefois, le domaine de l’art et ceux qui y exercent une activité d’une façon ou d’une autre, n’échappe à aucune règlementation. Sont ainsi concernés, bien évidement, tous les artistes, mais aussi les acheteurs (occasionnels ou collectionneurs), les vendeurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels comme les intermédiaires de vente (antiquaires, galeristes, maisons de vente aux enchères, etc.), les entreprises de transport ou stockage, les experts…D’autres acteurs sont également concernés comme les musées, les fondations, les organisateurs d’expositions, les comités d’artistes. Dès qu’une opération s’exerce sur une oeuvre ou qu’une opération est menée par un intervenant du périmètre concerné, le droit s’applique : que ce soit pour les assurances, les exportations, les sorties du territoire, ou encore les libéralités, le droit est là, par des mécanismes qui appartiennent à des réglementations spécifiques (code des assurances, code des douanes, code général des impôts, code la propriété intellectuelle, code civil et même code pénal…).
L’idée de faire ce guide était d’en faire un outil pratique, facile d’accès, synthétisant et regroupant ce qui pouvait être utile pour un amateur ou un professionnel ayant de l’intérêt ou des questionnements sur l’art et les règles qui régissent différentes opérations.
– Comment qualifierez-vous cet ouvrage et à qui s’adresse t’il ?
Les guides DatART ont été conçus pour les collectionneurs et les investisseurs passionnés d’art et de biens de valeur, qu’ils soient novices ou expérimentés. Les guides se déclinent sur différentes thématiques, et pour chacune d’elle sont données des conseils ou des cotes sur les sujets concernés par la thématique. Sont ainsi parus un guide sur les bijoux et pierres précieuses, un sur livres et bandes dessinées, un autre encore sur l’univers des jeux et jouets.– Comment se porte le marché de l’Art actuel ? Ainsi que l’intérêt intellectuel et matériel du public à son propos ?
Dans le monde, le marché de l’art se porte globalement très bien, c’est l’un des rares secteurs qui offre de beaux potentiels de croissance et de belles plus-values de sortie.
En France, hormis le seul marché de la presse spécialisée dans l’art qui connaît la croissance alors que la presse est, plus globalement, en phase de décroissance, il faut être beaucoup plus nuancé. Par des mécanismes d’investissement et de détention plus souples, une véritable concurrence étrangère s’est créée. Avec des offres économiques et fiscales plus séduisantes pour les investisseurs et les vendeurs, certaines marchandises vont clairement vers les places des marchés asiatiques. D’autres sont encore disputées par les anglo-saxons. Attractivité oblige!
– Comment et auprès de qui vous êtes-vous constitué vos sources pour réaliser ce projet ?
J’ai suivi de nombreuses formations diplômantes dans ce domaine pour maîtriser mon sujet, et chaque année je poursuit des perfectionnements au travers différentes cessions de formation continue pour rester le mieux formé possible dans ce domaine qui requiert des connaissances pointues.Pour consulter l’ensemble de la collection des guides DatART.
Disponible sur FNAC.com
226 pages. Format 14×20 cm.
Prix public France : 49 € TTC.