La vignette annuelle, qui a orné de longes années les pare-brises de nos voitures, imaginée ée en son temps par le ministre Paul Ramadier, pour venir en aide aux vieux, mais qui n’en ont jamais reçu un centime, risque de renaître dès le 1er janvier prochain, non pas pour renflouer les caisses de l’Etat mais pour pénaliser les acheteurs de voitures extrêmement polluantes.
Selon le ministre de l’Ecologie, Jean Louis Borloo, sa création a pour objet d’amplifier le bonus malus, appliqué actuellement une fois pour toute au moment de l’achat d’un véhicule neuf, en percevant par ce moyen un complément de malus, à payer annuellement.
En fait, alors que cette opération devait être financièrement neutre, les bonus et les malus devant se compenser, les prévisions des pouvoirs publics se sont avérées erronées et devraient se traduire cette année par un déficit estimé à 200 millions d’euros, que la future vignette annuelle devrait combler.