La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie annoncé le lancement, dès cet été, d’un modèle de tests salivaire destinés à déceler, par simple contact la consommation de stupéfiant chez les conducteurs, alors que la conduite sous l’emprise de stupéfiant a été à l’origine de 230 accidents mortels en 2007.
Le test salivaire constitue un progrès par rapport au test urinaire, qui est d’une pratique très contraignante et pour cette raison très peu pratiquée, en fait un test antidrogue pour un peu plus de 500 tests d’alcoolémie, par contre, s’il est positif, il faudra le complété par des prélèvements sous contrôle médical.
Près de 50 000 test vont être distribués aux forces de l’ordre, pour des contrôles ciblés à la sortie des boîtes de nuit, des contrôles systématiques ou aléatoires, avec à la clé 2 ans de prison, 4 500 euros d’amende et 6 points en moins sur le permis et ce, sans la moindre tolérance.