Du site consoGlobe : Les savoirs ancestraux représentent toutes ces traditions pluri-millénaires conservées par les populations autochtones. Les problèmes surviennent quand des brevets sont posés par des laboratoires étrangers de recherche et développement. On parle alors de biopiraterie.
¨ La biopiraterie, commence a faire de plus en plus parler d’elle ces derniers temps. Récemment encore, le brevet déposé par un l’Institut de recherche pour le développement sur une molécule antipaludique utilisée en Guyane depuis des siècles, a fait grand bruit.
Le vol des savoirs ancestraux, qu’est-ce que c’est ?
Derrière les mots biopiraterie ou vols des savoirs ancestraux, se cache une réalité douloureuse pour les peuples autochtones.Il s’agit de brevets remis notamment par l’Office européen entre autres, à des laboratoires, des instituts, des groupes agroalimentaires ou pharmaceutiques occidentaux, sur des savoirs, des aliments, des traditions ou des médecines locales millénaires.
Concrètement, comment ça marche ? Les occidentaux viennent sur place s’informer des pratiques ancestrales et vont ensuite utiliser ces savoirs pour découvrir une molécule, fabriquer un médicament, le commercialiser, le tout en profitant du monopole qu’offre le précieux brevet, que les populations autochtones n’ont, elles, jamais réclamé.
Le cas de la Guyane
Le cas de la Guyane n’est pas isolé mais reste très parlant. Le 21 février 2018, l’Office européen des brevets a confirmé la délivrance d’un brevet à l’Institut de recherche pour le développement pour sa « découverte » de la molécule Simalikalactone E (SkE) en 2009.Cette molécule a été extraite de la plante Quassia amara, plus communément connue sous le nom de quinine. Une découverte ou un vol de savoirs ? Car en réalité cette plante est utilisée à cet usage depuis des siècles par le peuple guyanais.
L’Association France Libertés a contesté ce brevet et accuse l’Institut de recherche pour le développement de biopiraterie. De leur côté, les principaux intéressés expliquent par l’intermédiaire de leur porte-parole, le jeune Tapo Aloïke que « l’Institut de recherche pour le développement (IRD) est venu en Guyane s’approprier le droit d’utilisation exclusive de la propriété antipaludique de cette plante. Ce que nous demandons ici est tout simplement le respect ».¨...
L’Association France Libertés a contesté ce brevet et accuse l’Institut de recherche pour le développement de biopiraterie. De leur côté, les principaux intéressés expliquent par l’intermédiaire de leur porte-parole, le jeune Tapo Aloïke que « l’Institut de recherche pour le développement (IRD) est venu en Guyane s’approprier le droit d’utilisation exclusive de la propriété antipaludique de cette plante. Ce que nous demandons ici est tout simplement le respect ».¨...
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