Dès l’ouverture par l’éponyme « Midnight marker » on est saisi, bluffé par l’originalité et la beauté de la musique. Les titres se succèdent, et ce sont les mêmes impressions : on apprécie, on se délecte, on se sent empli d’un bonheur tellement communicatif. Comment Shy Layers fait-il pour nous toucher autant et aussi facilement ?
Car la musique de Midnight Marker est certes originale, elle n’a pas non plus quoi que ce soit de révolutionnaire. Et pourtant, ses chansons pour l’essentiel instrumentales (exception faite de « Lover’s code », « The keeper », « No road » et « Draw the shades » sur lesquelles les voix sont toujours transformées) dévoilent un sens de la mélodie rare au XXIe siècle. Surtout, ce n’est pas tous les mois que je craque pour un disque qui réussit le pari d’être totalement réussi tout en gardant une formule optimiste et donc joyeuse de bout en bout.
Je vous semble un peu trop élogieux ? Moi non, je suis encore très humble face à cet album et cet artiste que je découvre. D’ailleurs, si vous avez la chance de pouvoir l’écouter, je ne doute pas une seconde que vous l’écouterez jusqu’à la fin, déjà, et le réécouterez dès lors plus d’une fois.
Ah, je vais terminer ici, sans en savoir plus que vous (ou à peine) sur Midnight Marker ou sur Shy Layers. Sa musique est largement suffisante, n’est-ce pas ? Car sincèrement, quel grand disque !!!
(in heepro.wordpress.com, le 25/05/2018)
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