Dans ce nouvel opus, les deux femmes sont confrontées au meurtre particulièrement sanglant de Leon Gott. Eviscéré comme un vulgaire gibier, le célèbre taxidermiste et amateur de chasse est retrouvé pendu par les pieds à son domicile. Ce massacre qui ne demeure pas isolé, semble finalement lié à un safari qui s’est déroulé six ans plus tôt dans la savane du Botswana.
Si une partie de l’intrigue se déroule au Botswana et l’autre à Boston, Tess Gerritsen relie progressivement les deux scènes de crime, tout en brouillant intelligemment les pistes concernant l’identité du terrible prédateur qui nous tient en haleine. Si les animaux sauvages et en particulier les grands félins se retrouvent au centre de l’intrigue, que ce soit lors du safari au Botswana ou à l’intérieur des zoos, j’avais une petite préférence pour les séquences en Afrique car les humains n’en ressortent pas forcément gagnant malgré les nombreux trophées qu’ils ramènent.
La narration de Tess Gerritsen est particulièrement fluide et le fait d’alterner les points de vue et les lieux, font que le lecteur dévore les pages de ce roman à grande vitesse.
Un bon petit polar qui se dévore à toute vitesse !
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