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Phénoménologie du changement

Publié le 27 mai 2018 par Christophefaurie
La Colombie pourrait élire un parti "anti-système", dit-on ? Mais pourquoi le "système" n'arrive-t-il pas à se réformer ?
Dans une émission sur l'échec en politique, un élu socialiste disait que le peuple l'interpellait violemment sur les places de marché. Le pouvoir semble donc savoir le mécontentement. Mais alors comment expliquer qu'Albion ait été prise de cours par le Brexit ? N'aurait-elle pu tenter quelque perfide manoeuvre comme avec l'Ecosse ?
Ces observations nous amènent-elles à une phénoménologie du changement ?
  1. On remplace le dogmatisme du système par celui de l'antisystème. 
  2. Et les remplacés n'apprennent toujours pas. 
  3. Ce qu'il faut, semble-t-il c'est qu'un être nouveau émerge. (La naissance est le seul vrai changement pensent pas mal de philosophes.) 
  4. Alors tout le monde le copie. D'ailleurs, on copie même lorsque ça ne marche pas : cf. la mode des start up nations.
Très scientifique, ma réflexion ? Si oui, phénoménologie de la pensée, qui serait changement ?
  • Ce que nous appelons penser ne l'est pas. Nous appliquons des principes. Nous copions. Nous sommes mécaniques. Intelligence artificielle. 
  • Penser est une enquête longue, a l'échelle d'une vie, à l'issue incertaine. Le point de départ est la constatation que je ne sais pas, et qu'aucun principe ne peut convenir. 
  • Il est possible que les circonstances fassent que l'on puisse penser partiellement. Par exemple, lorsque vous avez un mal que la médecine ne comprend pas. 

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