Mirror Blue est le septième album solo de notre soufi préféré (je ne compte pas ses cinq albums « conjugaux »), son quatrième produit par Mitchell Froom et son troisième paru chez Capitol Records. Pour tout dire, il n'a pas très bonne presse, les gens qui savent lui préfèrent son précédent Rumor and Sigh un quasi-succès commercial. Mirror Blue serait trop produit, les chansons seraient un peu uniformes on y sautillerait pas assez sur le dos de Margaret Thatcher… Quant à moi je dois dire que je me fiche un peu de tout ça, que je le trouve très bien et pour l'essentiel foutrement à mon goût. Pete Thomas l' ex-Squeeze et tambourineur en chef chez Elvis Costello s'occupe du rythme, le fidèle Danny Thompson trifougne sa contrebasse comme aux plus beaux temps de Pentangle, il y a des titres un peu jazz-folk (rien d’inquiétant rassurez vous), quelques élans country, des choses un brin romanichels d'autres tout à fait folkloriques. Il y a surtout le jeu de guitare de Thompson qui ne manque pas d'être sensationnel plus qu'à son tour. Pour s'en convaincre il suffit d'écouter l'extraordinaire quatrième titre The Way That It Shows, avec son solo qui monte dans les limbes c'est certainement l'un des plus beaux pics de l'ami Thompson.
Mirror Blue est le septième album solo de notre soufi préféré (je ne compte pas ses cinq albums « conjugaux »), son quatrième produit par Mitchell Froom et son troisième paru chez Capitol Records. Pour tout dire, il n'a pas très bonne presse, les gens qui savent lui préfèrent son précédent Rumor and Sigh un quasi-succès commercial. Mirror Blue serait trop produit, les chansons seraient un peu uniformes on y sautillerait pas assez sur le dos de Margaret Thatcher… Quant à moi je dois dire que je me fiche un peu de tout ça, que je le trouve très bien et pour l'essentiel foutrement à mon goût. Pete Thomas l' ex-Squeeze et tambourineur en chef chez Elvis Costello s'occupe du rythme, le fidèle Danny Thompson trifougne sa contrebasse comme aux plus beaux temps de Pentangle, il y a des titres un peu jazz-folk (rien d’inquiétant rassurez vous), quelques élans country, des choses un brin romanichels d'autres tout à fait folkloriques. Il y a surtout le jeu de guitare de Thompson qui ne manque pas d'être sensationnel plus qu'à son tour. Pour s'en convaincre il suffit d'écouter l'extraordinaire quatrième titre The Way That It Shows, avec son solo qui monte dans les limbes c'est certainement l'un des plus beaux pics de l'ami Thompson.