// Cet article est une introduction à ma nouvelle formation complète [Parenthèse Nature] qui arrive dans seulement quelques jours pour apprendre à vous sentir mieux et plus zen grâce à l’observation des animaux . //
Je vous attends dans les commentaires pour échanger à partir de l’exercice proposé en toute fin d’article.
Je suis super heureux de lire les nombreux retours que vous m’avez envoyés sur le premier article (dans lequel je parlais de mon dentiste);-) . Vous êtes à fond !
Voici un petit récap’ des articles écrits sur le thème du mieux être grâce aux animaux sauvages :
- Article #1 : Parenthèse Nature, même mon dentiste s’y est mis
Après vous avoir raconté ma vie chez le dentiste, je continue sur le thème de ma vie perso. Mais rassurez-vous, à nouveau, vous verrez qu’il y a un lien direct avec l’observation des animaux. 🙂
Les matins et nous
Tous les matins de la semaine, j’emmène mes enfants à l’école. Je vous fais grâce de la demi-heure qui précède le départ de la maison, les papas et les mamans comprendront pourquoi ! 🙂
Ce qui m’intéresse par contre (et vous aussi), c’est ce qu’il se passe entre le départ de la maison et l’arrivée à l’école : le trajet. Il y a un bon kilomètre qui sépare les deux. Du coup, la plupart du temps, on y va en voiture plutôt qu’à pieds.
On a, à chaque fois, les meilleures excuses du monde pour ça. Il fait froid, il pleut, et surtout, la meilleure d’entre toutes : « on n’a pas le temps« . Ce qui n’est complètement faux bien sûr car il ne s’agit au final que d’organisation. Il suffirait de se coucher un peu plus tôt, de se lever un peu plus tôt, de moins trainasser au réveil pour y arriver.
Et puis, de temps en temps, ô miracle, sans même l’avoir fait exprès, il se trouve qu’on a le temps ! Aucun couac le matin :
- pas de problème de chaussette qui plie dans la chaussure,
- de lait trop chaud,
- de noeuds dans les cheveux,
- ou encore de T-shirt-préféré-qui-est-au-sale-et-pas-encore-lavé-donc-tu-peux-pas-le-mettre-ce-matin-faudra-en-choisir-un-autre (spéciale dédicace à tous les papas et les mamans du monde).
Bref ! Quand ça veut rigoler, on va à l’école à pied.
Même quand il pleut parfois on y va en marchant !
Découvrir la nature grâce à la marche
Que ce soit à la marche ou en voiture, c’est le même parcours. Pas de raccourci ou de passage secret pour les petites marcheuses du matin (ah oui parce que j’ai deux filles … d’où les noeuds dans les cheveux 😉 ).
En voiture, on met 3-4 minutes. A pieds, on en mets 20. Normal, on va bien plus lentement. Ce gros 1/4 d’heure et ce bon 70 km/h d’écart entre les deux modes de locomotion créent une différence affolante, extraordinaire dans la perception du monde qui nous entoure.
Un exemple ?
Le nombre de détails qui nous échappent en voiture et que nous découvrons systématiquement à pieds. À tel point que parfois on se demande même si c’est bien le même chemin qu’on prend !
Tenez. Le petit ruisseau coincé entre deux hangars. On l’a découvert la semaine dernière alors que ça fait plusieurs mois qu’on passe devant en voiture (sans l’avoir jamais vu bien sur).
Marcher donne lieu à des magnifiques observations. Il nous arrive souvent de nous arrêter le long du gros mur en pierres avant l’école pour observer les lézards des murailles. Le matin, ils se font chauffer au soleil pour faire monter la température du corps après la nuit fraiche. Alors comme ils sont encore un peu groguis, on peut bien s’approcher.
Marcher c’est aussi faire partir sur notre passage tous les petits passereaux en train de chanter à tue-tête ! C’est un vrai petit spectacle que de voir s’envoler le merle à ras de terre en poussant son cri si caractéristique. Comme si on l’avait pris la main dans le sac ! Même chose avec deux ou trois geais des chênes qui passent d’un bois à un autre en nous faisant bien comprendre qu’on passe sur leur terrain.
Marcher permet aussi de tomber sur des choses moins sympathiques. L’autre jour, en revenant de l’école, on a découvert un chat de gouttière mort sur le bas coté. Pas très chou je vous l’accorde. Mais ce fut le point de départ de tas de questions de la part des enfants (vous vous imaginez bien lesquelles). En voiture, ce cadavre serait passé inaperçu, manquant par la même occasion de faire prendre conscience à nos enfants que la vie … c’est aussi la mort.
On peut même croiser la route d’un pic-vert !
Observer la nature ? Un moyen pour dédramatiser
Vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de choses qu’on peut voir sur 1 km de marche à pied pour aller à l’école. Surtout avec deux enfants qui ont pour eux cette curiosité naturelle. Ils en remarquent bien plus que moi !
Mes filles ne sont pas encore en âge d’avoir le stress d’avant contrôle de français ou examen blanc de brevet. N’empêche, elles ont bel et bien leurs tracas d’élèves de primaire. Jamais bien graves pour nous, parents, mais les plus importants du monde peur eux.
C’est fou d’ailleurs ce qu’ils peuvent se torturer l’esprit avec ça.
Comme la copine qui a dit que les nouvelles chaussures de la plus jeune n’étaient pas belles (quel toupet!). Ou encore la maitresse de la grande qui n’a pas assez regarder son dessin (quel affront !).
Elles s’en feraient des noeuds au ventre le matin avant le départ. À anticiper les problèmes de journée. À repenser aux soucis de la veille.
Et bien j’ai remarqué une chose assez incroyable. Le fait d’aller à l’école en marchant les aide vraiment à passer ce petit cap du retour à l’école le matin.
Pourquoi ? Parce qu’elles sont bien plus dans l’instant présent. Il n’y a rien de tel qu’un écureuil qui passe devant notre nez pour faire cesser toute pensée négative (le cadavre de chat marche aussi très bien pour ne plus penser à la copine qui veut plus être … copine justement 🙂 )
Et ça, impossible à faire en voiture. Même si c’est 3 fois plus rapide, elles ont alors toute latitude pour laisser leurs pensées les embêter.
Avec un peu de chance, et à la bonne période, on peut aussi voir des grenouilles.
Petit exercice à faire
Le but de cet article est simple.
Vous aider à prendre conscience que les micro-évènements quotidien de notre belle nature (merle qui s’enfuit, lézard qui … lézarde, milan royal qui plane, …) sont autant de moyens puissants pour vous aider à ne plus ruminer vos pensées.
Ça marche pour les enfants. Et aussi parfaitement pour les adultes.
Pour finir, j’aimerais que vous écriviez dans les commentaires quel est votre dernier petit évènement nature qui vous a scotché pendant quelques minutes. Je prendrai le temps de lire tout le monde ! 🙂
L’article [Parenthèse Nature 2/4] Pourquoi la marche à pied change tout est apparu en premier sur Apprendre la photographie animalière.