[Parenthèse Nature 3/4] Pourquoi observer les animaux sauvages nous fait du bien

Par Auxoisnature

// Cet article est une introduction à ma nouvelle formation complète [Parenthèse Nature] qui arrive dans seulement 2 jours pour apprendre à vous sentir mieux et plus zen grâce à l’observation des animaux . //

Comme pour les deux autres articles, je compte sur vous dans les commentaires pour échanger à partir de l’exercice proposé en toute fin d’article.

Vous êtes nombreux à chaque fois à participer, c’est un vrai plaisir. Merci !

Voici un petit récap’ des articles écrits sur le thème du mieux être grâce aux animaux sauvages :

  • Article #1 : Parenthèse Nature, même mon dentiste s’y est mis 
  • Article #2 : Parenthèse Nature, pourquoi la marche à pied change tout

Un engouement sans précédent

Aujourd’hui je voudrais vous parler de l’extraordinaire engouement qu’il y a en ce moment autour du bien-être au contact de la nature. Et particulièrement des nombreuses études scientifiques sérieuses et fiables qui viennent enfin prouver ce que beaucoup de personnes ressentaient.

Oui parce que voyez-vous, j’ai  tendance à accorder du crédit à une publication dans une revue scientifique prestigieuse.

Et je pense qu’on est un peu tous pareil. Vous savez, c’est le syndrome du « Vu à la TV » (quoi que dans ce cas précis, ça n’est vraiment pas synonyme de vérité). C’est ainsi, la population (et j’en suis) a besoin d’arguments scientifiques pour donner du crédit à des pratiques ancestrales.

Ces mêmes pratiques dont on sait qu’elles peuvent marcher, mais sans preuves tangibles et adoubées par la communauté scientifique, on n’y croit pas vraiment.

Quelles pratiques ? 

Comme on en est au 3ème cours de « Parenthèse Nature », normalement vous devriez deviner de quoi je veux parler. Bon. Je vous le redis quand même 😉 :

La nature procure un impact positif sur le bien-être physique et mental des gens.

L’objectif avec cet article est de vous « prouver » que oui, regarder les animaux sauvages, ça aide à se sentir mieux. Tant du point de vue physique que mental.

Vous montrer qu’il ne s’agit pas seulement d’une idée sortie de nulle part de la tête d’un photographe animalier (moi en l’occurence) …

… mais aussi qu’on peut expliquer scientifiquement que ça fonctionne, et pourquoi.

Quand on croise ce regard là, plus rien n’existe autour de nous !

Observer oui … pas n’importe où

Je vais donc ici relayer le résultat d’une étude scientifique menée par le scientifique japonais Bunn-Jin Park (et son équipe) dont voici le lien pour lire la publication originale (en anglais)

Cette équipe de chercheurs a utilisé un protocole original pour voir si le lieu où on marchait avait une incidence sur notre bien-être. Ils ont donc demandé à des hommes de 22 ans de participer à un exercice identique de marche mais dans deux environnements différents. J’ajouterais diamétralement opposés même.

Voyez un peu le protocole :

  • Le premier jour, la moitié du groupe devait marcher dans une forêt alors que l’autre moitié était envoyée dans une zone urbaine avec un trafic routier intense.
  • La durée de marche était identique évidement pour les deux groupes, soit exactement 15 minutes.
  • Une fois la marche terminée, les participants (cobayes ?) devaient rester assis sur des chaises pliantes (je ne sais pas si le fait qu’elles soient pliantes a son importance) pendant 15 minutes à nouveau.
  • Le lendemain, on prend les mêmes personnes, le même protocole, mais, vous me voyez venir, les chercheurs ont permuté les groupes. Ceux de la veille en forêt se retrouvaient en pleine ville et inversement).
  • Tous ces jeunes hommes portaient un sac à dos identique dans lequel se trouvait un appareil de mesure de l’activité cardiaque. Celui-ci était chargé de mesurer :
  • Important, pour éviter tout biais de mesure, ils portaient cet appareil dès le matin (j’imagine que l’exercice se déroulait l’après-midi).

Alors ? Résultats ? 

Avant le démarrage de l’exercice, la pression artérielle et le rythme cardiaque étaient les mêmes pour les deux groupes. Jusque là, tout va bien. 🙂

Ce sont les mesures après l’exercice qui nous intéressent pas vrai ? 🙂

Les voilà.

La marche en forêt n’a pas fait augmenter la pression artérielle alors qu’avec la marche en zone urbaine, si.

Plus fort encore, cette différence de pression artérielle entre les deux groupes s’est maintenue pendant tout l’exercice et ce, même durant la phase où les participants se reposaient sur la chaise (pliante).

Et le rythme cardiaque alors ?

Evidemment, le rythme cardiaque pour tous les participants a varié selon qu’ils marchaient ou qu’ils étaient assis. Mais comme pour la pression artérielle, le nombre de pulsations n’était pas le même selon l’environnement !

Il était supérieur pour les sujets marchant et se reposant en zone urbaine.

Conclusion ?

C’est avec ce type d’étude qu’on peut affirmer que oui, marcher en pleine forêt a des effets positifs sur la santé (en tout cas sur ce qui a été mesuré).

Au fait … pourquoi ça procure ce bien-être ?

Pour les chercheurs, c’est dû à une production d’hormones de stress plus faible lors des marches en forêt. Une autre recherche fait par la même équipe a montré qu’après une marche en forêt, le taux hormone du stress était à un niveau de concentration moins élevé qu’il ne l’était après la marche en zone urbaine.

CQFD. 🙂

Et avec les animaux, c’est pareil ?

J’ai passé beaucoup de temps a cherché une étude du même ordre concernant l’influence de l’observation des animaux sur notre santé.

Bon. Je n’ai pas trouvé (d’ailleurs, si un lecteur en phase de recherche d’idée de thèse me lit, à mon avis, il y a là un bon sujet ! 🙂 ). Ça n’est pas faute d’avoir essayé.

Alors c’est vrai, la nature dont il est question dans cette étude concerne la flore (forêt).

Mais d’autres études comme celle-ci (en anglais encore, désolé) démontrent que ce qui compte c’est de recevoir une dose ne nature le plus souvent possible. Et qu’elle peut prendre des formes très diverses : pierres, eau, vent, flore, paysages et … animalière !

Voici ce que vous devez retenir :

Comme le corps a un besoin vital de vitamine C, il a de la même façon de la vitesse V : la vitamine Verte … celle qu’on trouve dans la nature !

Et pour recevoir suffisamment de dose de vitamine V, l’observation des animaux sauvages est un des meilleurs moyens que je connaisse.

C’est exactement ce que partage Isa dans ce commentaire :

Le petit exercice à faire

→ En commentaires de cet article, je vous propose de raconter en quelques mots si vous avez déjà pu expérimenter les bienfaits d’une sortie en forêt. 

Comme d’habitude, je prend le temps de tout lire et je suis super content de voir que vous êtes à fond !

L’article [Parenthèse Nature 3/4] Pourquoi observer les animaux sauvages nous fait du bien est apparu en premier sur Apprendre la photographie animalière.