Voici le troisième titre que je lis de la sélection 2018 du Prix Relay des voyageurs lecteurs…. et cette fois-ci nous sommes transportés à la fois dans l’Autriche de 1938, à l’aube de la seconde guerre mondiale, et en parallèle dans le Los Angeles de la fin des années 80. Dans cette dernière époque, Katie Nielson, journaliste en plein divorce, est interpellée par Benjamin, marchand de timbres. Elle lui a confié la collection de son père pour évaluation, et un timbre particulier a attiré son attention. Collé sur une enveloppe adressée à Fraulein Faber, non affranchi, il contient le dessin d’un Edelweiss, subtilement inséré dans la représentation plus large d’un monument autrichien. Tout cela est inhabituel, mystérieux, et intrigue Katie qui décide de mener l’enquête, aidée par le marchand de timbres, qui se révèle de très bonne compagnie. En 1938, nous suivons Kristoff, jeune orphelin, devenu l’apprenti de Frédérick Faber, graveur et créateur de timbres, alors que les troupes d’Hitler sont sur le point d’envahir l’Autriche. Kristoff est amoureux d’Elena, la fille de son maître, et fera tout pour protéger cette famille juive. Si vous avez aimé le roman Il était une lettre de Kathryn Hughes, vous allez soit apprécier ce roman-ci de la même façon soit, comme moi, être un peu désappointé d’y retrouver le même procédé narratif, avec une psychologie des personnages beaucoup moins poussée que dans le roman de Kathryn Hughes, que j’ai personnellement préféré. Et pourtant, je dois avouer que malgré cela La Vie secrète d’Elena Faber est d’une lecture extrêmement agréable, fluide et prenante. Même si on se doute assez vite des ressorts de l’histoire et des liens qui existent entre les protagonistes, il est plutôt agréable de suivre la romance discrète qui se noue peu à peu entre Katie et Benjamin, et de côtoyer l’Histoire avec un grand H.
Editions Préludes – avril 2018 –
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Une autre lecture chez… George
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