Une journée de fil, de rencontres et de festival…

Publié le 07 juillet 2008 par Epicure

Confidence : ce matin j’avais rédigé un excellent billet (bien meilleur que celui-ci, juré-craché) pour vous décrire cette journée bien chargée. Cependant, par inadvertance, j’ai appuyé sur une mauvaise touche et ai effacé tout mon texte. Après quelques “câlice de tabarnak, d’esti de câlice” bien sentis, j’ai pris quelques bonnes respirations, ai laissé passé quelques heures et ai décidé d’écrire un nouveau billet. Voici ce que ça donne, désolée…

Samedi matin je planifiais une grosse journée, et très grosse elle fut! J’ai quitté la maison un peu avant midi et lorsque je suis revenue un peu plus de 12 heures plus tard, je n’ai pas eu besoin de berceuse pour m’endormir. Petit retour sur cette journée chargée…

Le fil de l’Histoire
Notre bureau travaille depuis quelques mois avec la compagnie Le fils d’Adrien danse, qui présente le spectacle Le fil de l’Histoire, dans le cadre du 400e. On s’entend qu’il y a plus accessible que la danse contemporaine, cependant Harold Rhéaume a réussi de main de maître à démocratiser cette forme d’art en sortant la danse dans la rue.

Voici le topo : une dizaine de danseurs, vêtus de rouge flamboyant, partent de la cour du Vieux-Séminaire et déambulent dans les rues du Vieux-Québec jusqu’au Musée de la civilisation. Le chorégraphe s’est inspiré de la Fête-Dieu et a planifié certaines pauses lors du parcours pour permettre aux danseurs d’effectuer quelques numéros et d’interagir avec le public.

Le résultat est plus qu’étonnant. C’est un des plus beau spectacle de danse qu’il m’ait été donné de voir et à elle seule, la réaction du public et des passants valait la peine. Sortez de votre zone de confort et essayez ça un show de danse. C’est gratuit, ça dure environ une heure et c’est présenté toutes les fins de semaine de juillet (samedi 14h et 20h30 et dimanche 14h). Voyez ce qu’en a dit Le Soleil d’aujourd’hui.

Rencontres
Objectif suivant, assister au spectacle commémoratif Rencontres, présenté dans le cadre du 400e. Après avoir réussi à rejoindre Burp (vive les cellulaires!) nous avons retrouvé nos copains (re-vive les cellulaires!) qui eux étaient déjà installés dans les gradins en face de la fontaine de Tourny où était présenté le spectacle. Même si nous avons passé 2 h 30 debouts, dans la foule, au gros soleil, on ne l’a pas regretté.

Malgré certains choix douteux (medley de Maurane, longueur de certaines numéros) l’idée de réunir de grosses pointures comme Charlebois, Dubois et Dufresne avec de nouvelles figures comme Marie-Jo Thério, Arianne Moffatt et Karkwa, ce, dans un concept qui évite de reproduire un gros show de la St-Jean, a réussi à faire oublier la déception qui a suivi le show du 31 décembre. Yves Jacques, dans le rôle d’un Samuel De Champlain plein d’éloquence et d’humour, en plus des acrobates et de la mise en scène imaginative, a ravi tout le monde.

Mon moment fort : Ariane Moffatt et Karkwa dans une reprise très karkwaesque de Bozo et du Tour de l’île de Félix.

Clepper/Stars/Feist

Avec tout ça faut pas oublier qu’il y a un Festival d’été en ville! On décide donc d’aller prendre place au Pigeonnier, où Emilie Clepper s’apprête à débuter son tour de chant. Tâche ingrate quand on sait très bien que le public est là pour entendre les têtes d’affiche, toutefois avec son air candide et ses sympathiques chansons folks, EC a très bien fait la job.

Même sans connaître le répertoire de Stars sur le bout des doigts, j’avais hâte d’entendre “live” le joli mélange de leurs voix sur scène. Le résultat est très probant sauf que les premières parties de ces spectacles extérieurs, ont l’odieux de se produire sans éclairage, lorsque le public circule encore tout autour pour se trouver un emplacement de choix. C’était très bon, mais j’aurais préféré dans un autre contexte.

Avec Feist c’était un peu la même chose mais en pire. On dirait que les gens qui étaient dans notre section agissaient comme s’ils étaient dans un bar. Je comprends qu’on est dans un show en plein air mais c’est dommage que le bruit ambiant des conversations l’emporte sur le spectacle. Encore là, j’aurais préféré applaudir Feist dans un contexte plus intime comme L’Impérial. Ça n’a pas empêché le concert d’être un succès, avant même les premières notes il était impossible d’accéder au site et la foule, majoritairement féminine, entonnait systématiquement en choeur le moindre de ses hits.

Pause visite ce soir mais il reste quand même une semaine de shows à se taper. À suivre dans les prochains jours!