[CRITIQUE] Deadpool 2

Réalisé par: David Leitch

Avec: Ryan Reynolds, Josh Brolin…

Durée: 2h

Genre: Action/Aventure

Date de sortie cinéma: 16 Mai 2018

Interdit aux moins de 12 ans

Synopsis

L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque !
Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.

Critique

Notre anti-héros préféré cramé de l’extérieur mais tendre à l’intérieur (il faut chercher en profondeur je vous l’accorde) revient faire la misère au politiquement correct et à nos zygomatiques. Dans ce 2ème opus qui accumule les références et le règlement de compte, Deadpool se lâche ailleurs que dans son costume rouge et noir pour nous offrir un festival de scènes délirantes et d’humour percutant.

Loin des bons samaritains affublés d’un X parfois un peu trop lourd à porter pour une bonne adaptation, Deadpool continue son bonhomme de chemin en marge du cinéma familial et des clichés hollywoodiens et bon sang ce que ça fait du bien ! Il parviendra même à créer sa propre équipe la X-force qui et bien aura peut-être eu l’existence la plus courte de l’histoire mais aussi le moment le plus poilant de ce second volet.

Pour le reste, on n’évitera évidemment pas la crise existentielle du héros esseulé qui colle à l’univers Marvel mais mélangé à la sauce Deadpool la crise devient hystérique et se transforme rapidement en festival de têtes tranchées et d’action survoltée. Avec ce second volet, Ryan Reynolds inscrit définitivement son personnage dans le top 3 des héros qu’on aimerait suivre jusqu’au bout en espérant que son originalité survivra aux suites déjà attendues.

Ryan Reynolds aura bien fait de troquer le vert miteux pour le rouge flamboyant. Cette suite nous offre une 2ème fois jouissive encore plus poussée et barrée que son prédécesseur et ça il fallait le faire ! Et comme toujours pensez à bien rester jusqu’au bout du générique on ne sait jamais…

Votre dévoué Freddy

Note: