Auteur : Åsa Larsson
Durée : 10h58
leur famille… Åsa Larsson, star du polar scandinave, part sur les traces d’un terrible et lointain secret, dans les paysages crépusculaires et inquiétants du Grand Nord suédois.
Mon Avis : ★★★☆☆. J’ai été choisie en tant que juré du Prix Audiolib 2018 et je dois donc écouter dix livres audio et les noter. J’avoue que je me serais attendue à autre chose avec cette couverture et finalement c’est un polar à la place où s’entremêle plusieurs meurtres qui ont pour la plupart l’air d’accidents. On retrouve Rebecka Martinsson qui était déjà l’héroïne de 4 précédents romans (je n’ai pas lu ceux d’avant). Åsa Larsson nous plonge au cœur de la laponie suédoise, perdue au milieu de nul part où plusieurs disparitions de la même famille sont signalées mais avec beaucoup d’intervalles. Certaines remontent même à des années puis tout s’enchaîne. Il est clair que ce n’est pas un hasard mais que se cache-t-il derrière toutes ces disparitions mystérieuses ? Des chasseurs découvrent un homme dans le corps d’un ours, la petite fille de cet homme est retrouvée tuée par des coups de fourche et son petit fils est portée disparue. Comme Rebecka est évincée de l’affaire et qu’elle n’a pas les mêmes idées sur ce qui se passe, elle enquête de son côté. Globalement le scénario est sympa mais il est vrai que ça traîne assez en longueur ! Il faut dire que l’autrice prend son temps pour décrire chaque personnage, pour s’épancher sur leur relation ce qui fait que le roman part en descriptions souvent assez longues. Il n’y a donc pas trop de crimes, c’est une enquête qui prend son temps et qui a des rebondissements seulement vers la fin ce qui saura lasser quand même le lecteur avec les aller retours dans le passé sur les relations entre les personnages. Par contre, la chute est assez bien trouvée et même si on a attendu assez longtemps pour l’avoir ça valait le coup quand même.
En résumé, En sacrifice à Moloch est un bon polar, bien lu, assez prenant mais qui a du mal à trouver un rythme accrocheur se perdant dans les personnages plutôt que l’enquête. Même si on peut le lire comme moi sans avoir lu les précédents, je pense que ça reste quand même nécessaire pour ne pas trop lâcher l’histoire.