Les acteurs du Front Populaire se retournent dans leur tombe, les syndicats n'en croient pas leurs oreilles et moi non plus . En France, les grèves ne gênent dont plus personne se réjouit notre petit président de notre petite république.
A part ses élans paternalistes, à part ses envolées populistes, à part Carla Bruni , "c'est du sérieux" , rien ne semble ébranler le boss qui ne renâcle jamais à en rajouter une couche pour satisfaire un égo démesuré face à un auditoire de l'UMP , amusé pour les uns , médusés probablement pour d'autres. A près avoir détricoté le code du travail , après avoir orchestré la dés-humination de l'immigration , après avoir fait main-basse sur la télé publique et une partie de la presse écrite , après avoir cassé une partie de l'armée ,
Nicolas Sarkozy se plait à humilier publiquement tout le syndicalisme et plus encore les gens qui descendent dans la rue pour crier leur désespoir. Comment lui faire comprendre alors ? Sa côte de popularité calamiteuse dans les sondages l'indiffère, les manifestations des rues l'amusent . Sarkozy n'aime que briller et se faire mousser en sauvant de temps à autres quelques otages. Bref, il ne retrouve de grandeur que sur la scène pour faire son show. A 52 % les Français ont élu un bon acteur, un clown toujours railleur qui ne fait rire hélas que son clan d'UMP un long w.e d'été . La provoc du Sarko le soir à la France au bord du trou raisonne comme une nouvelle douleur.