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Les Mouvements sociaux actuels, qui semblent s’essouffler, mettent à la lumière du jour les désaccords des syndicats sur les comportements à avoir et les droits à défendre face aux réformes du Gouvernement et du Président Macron. On se rend compte que certains syndicats mettent en avant une Défense d’arrière garde, qui n’a pas le soutien de la population et avec une forte incompréhension,
Certains d’entre eux veulent faire de ces grèves, une bataille politique, une revanche de l’élection présidentielle perdue. Or le gouvernement tiendra et les reformes se feront car elles sont nécessaires, indispensables voire vitales pour l’adaptation de l’économie française en générale (santé, éducation, transport, travail, …) et que le Président tiendra ses engagements.
Aussi, en choisissant ces moyens d’actions, certains syndicats et partis politiques se trompent de bataille et vont perdre beaucoup. Ils se battent pour des acquis qui datent, qui sont surannés et qui ne sont plus acceptés par l’ensemble de la Société Française moderne du 21 -ème siècle.
D’une manière générale, ces mouvements n’ont que peu de prise sur la population. Malgré la gêne et l’agacement, les personnes et les entreprises s’adaptent (télé travail, flexibilité, journée plus longue quand pas de grève, …). Tout le monde est en mouvement et pro actif. Dans un monde global, où les frontières entre temps de travail et temps de repos s’amenuisent, où le travail s’étire sur la journée, le weekend où tout est connecté, la Société avance et s’adapte. Certains syndicats ratent l’opportunité d’être modernes, et de préparer les droits des salariés dans la société et l’économie de demain. Comment défendre les salariés dans une société en mouvement ? Quels sont les droits dans la société du tout numérique où la barrière entre le monde professionnel et personnel se fond, ou on travaille plus longtemps de manière saccadée, face à la pression générale et à un monde ouvert. Il y a énormément de challenges à relever, de réflexions à avoir, de nouveaux droits et règles à créer. Et les syndicats doivent rentrer dans cette nouvelle ère très rapidement. Or Ces derniers regardent en arrière, se figent et se bloquent au lieu d’être en mouvement. Ils sont déjà en retard d’un train et vont rester sur le quai. Le « Dégagisme » qu’ils ont tant prôné envers la classe politique va à présent s’appliquer à eux-mêmes. C’est l’opportunité de voir de nouveaux partenaires sociaux « Moderne » avec un nouvel état d’esprit, une vision et des projets d’avenir pour construire un réel dialogue social, efficace et positif.
F NOURMAMODE