Quand il est plus dur de vivre
la vie est-elle plus absolue ?
Sur les rives vespérales
de mes sens muets est muette
la vieille raison
en quoi je me reconnais :
c’est un parcours intérieur
un sous-bois étouffé
où tout est nature.
Pénible travail
de subsistance obscure
toi seul es nécessaire…
Et tu m’emportes doucement
au-delà des frontières humaines.
Pier Paolo PASOLINI, Poèmes de jeunesse et quelques autres, traduit de l’italien par Nathalie Castagné et Dominique Fernandez, Poésie/Gallimard, 1995
Poème trouvé chez Schabrière – Clin d’oeil au Mois italien chez Martine G.