Vancouver, chapitre 22
Raymond Viger Dossier Francophonie, Vancouver
Mardi 1er juillet. C’est la Fête du Canada. Danielle n’aime pas les foules. N’étant pas bilingue, elle aime encore moins se retrouver dans une foule ou elle ne serait pas comprise. Pas question de se retrouver dans Vancouver et risquer d’être une minorité très minoritaire dans une grande foule.
Nous allons rester près de la maison. Petite épicerie, un peu de ménage. Je termine le premier jet de mon reportage sur la francophonie en Colombie-Britannique. J’ai de la matière pour d’autres reportages. Celui-ci va être publié le 1er septembre. J’y traite beaucoup de l’éducation en français dans un milieu majoritairement anglophone.
Pour le printemps 2009, c’est le 100e anniversaire de Maillardville, une communauté francophone qui soutient la culture avec un festival. Je publierais un reportage touchant plus le volet culturel de la francophonie en Colombie-Britannique.
Danielle et moi avons sorti pour prendre les photos d’un restaurant original qui va plaire aux graffiteurs du Café-Graffiti. Surtout Arpi qui a peint des centaines de toiles avec des trains, des métros et des tramways. Le restaurant est construit sur 5 tramways. Malheureusement, le restaurant étant fermé, nous n’avons pas pu prendre de photos intérieures.
J’ai profité de cette journée pour planifier tous nos déplacements pour les prochains jours. Les gens que je voulais rencontrer ont pris 5 journées de congé. Un long week-end pour la Fête du Canada. Vendredi je n’ai pu leur parler directement, étant à l’extérieur et ils ne retournent travailler que mercredi. Cela ne me laisse pas beaucoup de temps « ouvrable » pour terminer mes entrevues.
J’ai donc sorti les cartes routières et fait ma navigation pour éviter de me perdre d’un endroit à l’autre. Je n’aime pas arriver en retard. Je ne connais pas encore tous les méandres routiers et les congestions. Je préfère planifier le plus possible mes déplacements. Déformation professionnelle de mes 5 années comme pilote dans l’aviation.
Danielle a trouvé des lieux de rencontres pour Francophones. Il y en a plusieurs dans différents lieux. Il y a même eu des regroupements pour fêter la St-Jean Baptiste en Français. Je vais inclure 2 de ces rencontres à l’agenda. Une pour mercredi soir. Mon dernier rendez-vous étant au même endroit, je n’aurai pas à stresser pour le voyagement. La 2e rencontre se déroulera samedi matin.
C’est curieux, je suis intervenant. Je travaille très souvent avec des fraternités d’entraide telles que Alcooliques Anonymes, Gamblers Anonymes… La liste des rencontres de francophones ressemblaient aux listes de meetings des fraternités! Comme si être francophone était un rétablissement similaire à un alcoolique qui ne veut plus boire ou un joueur qui ne veut plus jouer!
Il y a tout de même une similitude. Si je veux arrêter de boire, je dois entretenir mon désir d’arrêter de boire. Si je veux demeurer francophone dans un milieu anglophone, il faut que j’entretienne mon français.
Histoire complète sur le voyage à Vancouver.
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