La boussole, la Société de développement économique et le Collège Éducacentre
Vancouver, chapitre 23
La journée de mercredi débute avec Érik Desbois de l’organisme La Boussole. La Boussole offre une multitude de services en français pour les femmes monoparentales, personnes toxicomanes, itinérantes, jeunes ou adultes…
Érik nous a présenté l’historique de l’intervention dans le Downtown Eastside, le quartier chaud près du port et de la création de son organisme. J’ai trouvé intéressant d’apprendre que leur organisme, tout comme le nôtre, a été fondé au début des années 1990, par deux travailleurs de rue. De leur côté, les travailleurs de rue se sont épuisés et ont quitté. Du nôtre, André Durand est décédé. Seul moi suis encore en poste après 16 années de service. Bref instant de nostalgie sur nos racines.
La rencontre fût très intéressante. Possiblement que l’expérience terrain d’Érik fait partie de l’attrait de cette rencontre. Érik nous invite à nous guider dans une visite dans le Downtown Eastside. On regarde nos agendas et nous nous entendons pour samedi matin. Un rendez-vous que nous ne pouvons pas manquer.
Ensuite nous nous dirigeons vers la Société de développement économique (SDE)pour y rencontrer son directeur général, Donald Cyr. Nous arrivons à l’avance et décidons de dîner au restaurant juste à côté de son bureau. Sans le savoir, Donald Cyr mangeait à la table voisine. Après le dîner, ce fût assez curieux de le retrouver à son bureau.
M. Cyr nous présente des volets d’intervention économique de la SDE. Attirer les entrepreneurs francophones en Colombie-Britannique et les soutenir dans leur intégration, leur plan d’affaire. Faire connaître le tourisme francophone. Je pouvais comprendre facilement le lien avec la recherche d’entrepreneurs qui veulent investir en Colombie-Britannique et leur soutien.
Mais pour le tourisme francophone, c’était moins clair pour moi. Après tout, les chutes Niagara sont un lieu touristique: est-ce francophone ou anglophone? M. Cyr m’explique qu’effectivement les attractions n’ont pas de langues, mais que les restaurants, les auberges et les autres services d’accueils, eux, en ont. Merci pour l’explication.
J’ai appris que la SDE sont venu donner des ateliers aux entrepreneurs au Québec pour les aider à soumissionner, entre autre, pour les Jeux Olympiques. La réalité est que les Jeux Olympiques vont amener beaucoup de travail et que les entreprises de Colombie-Britannique ne pourront pas fournir. Exemple des travaux de traduction. Il y a des traducteurs en Colombie-Britannique, mais jamais assez pour faire toutes les traductions qu’il y aura à faire. Une opportunité d’affaire pour les entreprises québécoises.
Pour les Jeux Olympiques, la SDE a préparé des vidéos touristiques pour les médias internationaux. Ceux-ci se sont montré très intéressé de les utiliser. De la matière première pour la télévision déjà toute préparé.
J’ai bien aimé la vision nationale de la SDE et le partenariat qu’ils ont établi avec les autres provinces, dont le Québec. Un échange de touristes. On vend le Québec en Colombie-Britannique et vice-versa.
M. Cyr nous réfère ensuite au Collège Éducacentre. Nous avons pu y rencontrer Mme Nicole Lemire. Ce Collège donne des formations continues et un service de placement. Ils sont en contact avec les entreprises, permettant de bien connaître les besoins criant en main-d’oeuvre.
Éducacentre doit fournir ses services en français pour l’ensemble du territoire. C’est ce qui explique que certaines formations se donnent par l’Internet. Un collège virtuel par plus loin que votre clavier d’ordinateur. Certaines formations sont crédités pour le passage à l’université.
Un soutien est aussi apporté pour faire les CV, donner des cours d’anglais pour les futurs employés qui doivent être bilingue pour trouver de l’emploi. Une ressource importante à connaître pour les francophones qui arrivent en Colombie-Britannique et qui se cherchent un emploi.
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