Fallait-il que je saisisse ta main qui n’était qu’à deux doigts ? Aurais-je dû embrasser tes lèvres qui me parlaient de toi ? Suis-je stupide d’être resté immobile face à toi ? Il est quatre heures et je parle de moi.
Est-il encore temps pour être plus qu’amis ? Suis-je fou de t’envoyer ces mots ? Devrais me contenter de ce qui n’est pas ? Il est quatre heures et je rêve de nous.
Prends un clavier et dis-moi que tu regrettes, Saute dans un taxi et jette-toi dans mes bras, Arrête de ne rester que loin de moi. Il est quatre heures et je manque de toi.
Je ne veux plus te regarder sans te toucher, Je ne peux plus t’entendre sans t’embrasser, Je ne serai plus celui à qui tu manques. Il est quatre heures et je n’en peux plus.
Alors arrêtons de parler de ce qui n’est pas, Alors oublions d’imaginer ce qui ne sera pas, Alors mettons au passé ce futur irréel. Il est quatre heures et je n’y crois plus.