Et si Trump avait raison - Suite : C’est la merde !

Publié le 09 mai 2018 par Pierre Thivolet @pierrethivolet

Derrière Trump, Bolton: L'homme qui murmure à l'oreille du Président pour renverser le régime iranien.  


Nous sommes pas dans la merde. Même si on s’en doutait un peu, les bisous de Macron n’auront servi à rien, Donald Trump n’a pas fait dans le détail en déchirant l’accord sur le nucléaire iranien. L’Iran est redevenu le grand Satan, en Israël, Netanyahu applaudit, ce qui n’est pas rassurant. C'est la méthode rocket man , mais fonctionnera-t-elle avec les ayatollahs comme elle paraît fonctionner avec la Corée du Nord ? Si oui, Trump méritera au moins deux Prix Nobel. Celui de la Paix et celui de l’Economie.Sinon, c’est la guerre. En fait la guerre a déjà commencé. En Syrie où Israéliens et Iraniens se bombardent déjà. Pauvre peuple syrien. Pauvres israéliens aussi, parce que comme Trump n’a aucune envie d’envoyer des GI’s se faire tuer pour Jérusalem - En 1968, ce grand va-t-en guerre avait réussi à éviter le Vietnam, grâce à un certificat médical douteux : Courageux mais pas téméraire ! En cas de conflit, ce seront donc les jeunes israéliens qui serviront de chair à canon. Et quand on aime Israël, quand on aime l’Humanité tout simplement, on ne peut être qu’inquiet. Mais la guerre économique a également commencé et pauvres de nous en Europe. Car c’est nous qui sommes menacés par les sanctions contre toutes les entreprises qui commerceront avec l’Iran. Adieu veaux, vaches, cochons (enfin plutôt poulets). PSA va être très mal. Et Airbus. Et les banques. Et puis cherry on the cake, moins de pétrole iranien égale les prix du pétrole montent. Et là qui dit merci à Trump ?: Les pétroliers et gaziers américains, les schistes bitumeux, l’Arabie saoudite qui commençait à être dans le rouge. Alors soit l’Europe se dit : Nous sommes le premier marché au monde, la première puissance commerciale, renforçons vite notre Union, avec ceux qui veulent, car l’Union fait la force, soit on se la joue perso, chacun dans son coin, et alors cela risque de se terminer en bourgeois de Calais, être obligés de se rendre, la corde au cou. Mais apparemment même les anglais n’en ont pas trop envie. C’est dire !