"Les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner)"
Film américain
De : Marc Forster
Avec : Khalid Abdalla, Homayon Ershadi et Saïd Taghmaoui
Genre : Drame
Durée : 2h02
2008
Synopsis : Adaptée du roman (du même nom) mondialement connu de Khaled Hosseini, "Les Cerfs-volants de Kaboul", retrace la vie d'un jeune afghan.
Tout débute avec la complicité de deux jeunes garçons dans Kaboul en 1978. Puis la guerre arrive, les soviétiques débarquent. L'un des deux s'enfuira aux USA, l'autre restera.
Puis un jour, un jour comme les autres,le passé vient vous hanter. L'immigrant devra retourner d'où il vient, au Pakistan d'abord, puis traverser la frontière. Il doit faire ça. Il a la possibilité de se racheter, et mieux vaut ne pas la louper...
Critique : Faire une adaptation cinématographique d'un livre, qui plus est avec le succès que l'on connaît, n'est jamais facile. Pourtant, le pari est réussi. Quoiqu'en dise la presse française, qui a moyennement aimé le film, tout se tient et est remarquablement joué. Les enfants de la première partie du film, embauchés à Kaboul même, jouent leur rôle à la perfection, nous rendant joyeux quand ils le sont, et tristes lorsque la situation change. Les images de Kaboul, tournées en Chine (sic), sont impressionnantes de réalisme et l'on se sent décoller vers cet Afghanistan de 78. L'usage des teintes utilisées pour bien différencier les années 70 et les années 2000 n'y est pas pour rien.
Comme plusieurs critiques l'ont fait remarquer, on pourrait décrier un certain "américanisme", mais on tentera de ne pas s'y attarder pour ne pas faire perdre la beauté du film, celui-ci n'étant pas "aussi criant" que les critiques du Monde et autres aimeraient bien le faire entendre.
Un petit conseil pour ceux qui n'auraient pas encore vu le film et aimeraient y jeter un coup d'oeil : fuyez la VF et même la version anglaise. Le réalisateur a pris grand soin à ce que le film soit tourné en Dari, l'un des principales langues afghanes. Alors rien ne vaut une version originale sous-titrée. Avec des doublages horribles, le film perd vraiment tout son…