A L’Orangerie, jardin des Tuileries, à Paris, une intéressante exposition rapproche les Nymphéas (Monet, of course) et l’abstraction américaine des années 50. Jusqu’au 20 août. 9-18h. Fermé le mardi.
Depuis quelques temps, dans les expos d’art, c’est la mode de tenter de comparer, de rapprocher, de trouver des ressemblances, des influences…Parfois, c’est tiré par les cheveux! Ici, avec ce Monet qui aurait ouvert la voie de l’abstraction, et en particulier chez les peintres américains, on ne sent pas trop l’exercice périlleux et gymnastique! Ou alors, on se laisse facilement convaincre.
J’étais contente, en fait, de revoir les Nymphéas. Ces grands panneaux présentés en salles circulaires, ces impressionnants cadrages et vues rapprochés. Ce travail acharné d’un pinceau qui va et vient, qui tourne, qui superpose, qui compose sans lignes et sans dessin. Sacré jardin d’eau de Giverny!
Nymphéas (extrait)
Côté américains, de belles choses abstraites. Rothko, Pollock, Morris Louis, Mark Tobey, Sam Francis…
Cliquer sur les visuels pour agrandir, en deux fois, et voir le nom de l’auteur