Réalisé par: Kentarô Hagiwara
Avec: Masataka Kubota, Fumika Shimizu…
Durée: 1h59
Genre: Horreur
Date de sortie: 29 Juillet 2017 (Japon)
Synopsis
Ken, jeune adolescent, se transforme petit à petit en goule et doit ainsi gérer sa nouvelle vie qui implique d’être chassé par une organisation qui a pour but d’éliminer les goules
Critique
Après le désastreux Death Note de Netflix (critique ici), il est temps de revenir aux bonnes vieilles méthodes japonaises qui elles au moins savent faire plaisir aux fans.
Avec cette version live de Tokyo Ghoul, le cinéma nippon franchit un cap nous offrant tout simplement l’une des meilleures adaptations sur grand écran. De sa photographie somptueuse en passant par son rythme effréné mais maitrisé, Hagiwara nous livre une vision juste et troublante du manga/anime qu’on a tant aimé découvrir.
C’est donc avec un plaisir redoutable qu’on aborde ce casting aux petits oignons (on retrouve d’ailleurs l’un des protagonistes de Death Note) parfois d’ailleurs extrêmement proche physiquement de leur version papier.
Conservant sa noirceur et ses litres de sang versés, Tokyo Ghoul est un régal pour les mordus de première heure mais reste à la portée d’un public nouveau qui pourrait et sera probablement par la suite tenté de s’aventurer plus en profondeur dans ses limbes.
Sombre, glaçant et viscéral, cette adaptation arrive à montrer l’essentiel même si sur ses 14 volumes seul 3 seront condensés en 2 heures. Une petite déception pour les fans qui n’assisteront pas à la transformation totale de notre anti-héros.
Il faudra peut-être attendre un 2ème opus pour enfin apercevoir la tignasse blanche de notre ghoul préféré. Du moins c’est ce qu’on lui souhaite tant l’exercice est fait avec brio. En attendant, on appréciera cette version live tout en se ruant sur les nouveaux épisodes de l’anime.
Parenthèse enchantée pour les fans, découverte sanguine pour les autres, cette adaptation de Tokyo Ghoul est une vraie réussite. Percutante et poisseuse, cette version semble enfin avoir enfin ompris ce que veut son public et nous le livre sur un plateau de 2 heures de pur bonheur. En attendant sa version Netflix bien sûr, non je plaisante…bon sang faites que je plaisante !
Votre dévoué Freddy