Des bénédictions particulières
Le personnage du roman de Fitzgerald a pour nom Dick. Quand il prend congé du « monde » (du monde des fêtards de la Riviera), c’est avec panache. « He raised his right hand and with a papal cross he blessed the beach from the high terrace. Faces turned upward from several umbrellas » « Il leva la main droite et, depuis la haute terrasse, d’un large signe de croix comme on voit faire le Pape bénit toute la plage. De sous les ombrelles des visages se tournèrent vers lui ».
Quand la Baleine blanche de Melville (« I celebrate a tail », « je célèbre une queue ») quitte la surface de l’Océan pour plonger dans ses profondeurs, d’une sèche frappe de son immense queue elle asperge le ciel d’une bénédiction irrévérencieuse d’eau, de sel, et de lumière.
Claude Minière