De l’autre, il s’agit de James Underwood – tête pensante du collectif Iskra Strings, lequel a collaboré avec des artistes aussi divers que Vampire Weekend, Jono McCleery, Olafur Arnalds ou le regretté Johan Johannsson.
On l’aura immédiatement compris : les sensibilités autant pop que classique de chacun des deux artistes font de leur EP la symbiose parfaite de ce qui leur plaît dans la musique.
Au-delà du constat que je fais presque systématiquement dès lors qu’un EP me plaît un peu voire énormément, à savoir qu’on le trouvera forcément trop court, notons que les instruments classiques et éléments électroniques se marient – paradoxalement diraient les mauvaises langues – à merveille, avec des titres uniquement instrumentaux et d’autres chantés (« Hold us down », « Love hurts »).
Fyfe & Iskra Strings ont réalisé une œuvre intime, particulièrement touchante, que je ne peux me lasser, déjà, de vouloir écouter en boucle. Cerise sur ce gâteau que je dévore égoïstement : l’illustration est splendide, elle-aussi !
(in heepro.wordpress.com, le 08/05/2018)
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