A partir du moment où l'on parle des jumeaux de Langevin, on définit le cadre arbitraire d'une relation entre 2 "entités" mésocosmiques au départ distinctes, mais qui sont automatiquement unies par le simple fait qu'elles entrent dans un système descriptif - fixé par l'observation, et donc par l'observateur- qui se condensera forcément en une seule réalité intriquée.
Si l'on admet qu'un système descriptif (sur lequel nous portons notre attention) se comporte comme un [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Particule_dans_une_bo%C3%AEte]puits de potentiel carré à 3 dimensions[/url], alors les 2 jumeaux vont pouvoir bénéficier chacun de possibilités curieuses. Ainsi, en atteignant une frontière du puits, l'un des jumeaux peut disparaître instantanément de ce côté du puits pour réapparaître de l'autre côté, comme si le puits était une sorte de tore.
Autrement dit, aucun des 2, quelle que soit sa vitesse, ne pourra sortir du cadre descriptif dans lequel nous avons inclus les 2 jumeaux
Mais ceci n'est pas le plus important: selon le principe d'exclusion de Pauli il ne peut y avoir que deux particules ayant la même énergie (l'une avec un spin +1/2, l'autre -1/2) dans un puits de potentiel carré.
Si 2 électrons peuvent coexister en étant de spin opposé, et sont même corrélés entre eux, il est très possible qu'ils soient en opposition de phase, du point de vue ondulatoire.
Ainsi ils se trouvent dans le même univers visible, mais ne peuvent se voir.
Revenons à nos 2 jumeaux, s'éloignant l'un de l'autre à des vitesses relativistes, [b]ils ont la même énergie dans le contexte que nous leur donnons[/b]; et ils peuvent très bien finir par simplement à ne plus coexister qu'en opposition de phase, du point de vue ondulatoire, si l'on considère la vitesse de la lumière comme une vitesse de Fermi dans un puits de potentiel à 3 dimensions.
Ci-dessus: 2 longueurs d'onde réfléchies sont en opposition de phase et s'annulent mutuellement pour un observateur extérieur (le radar qui a lancé l'onde de départ); mais entre elles, il va rester un minimum d'interaction, comme on le voit sur l'image,car les lignes se recoupent.
[b] La question cruciale que je me pose est de savoir si le déphasage jusqu'à l'extrême (opposition de phase) est en définitive la possibilité d'avoir des "vitesses différentes" absolument vertigineuses pour deux électrons - ou 2 jumeaux de Langevin- tout en restant "l'un près de l'autre" ?[/b]
Et que vont-ils percevoir l'un de l'autre ?