Refaire du vélo à Paris ; la grande manif du 5 mai ; Tuyauteries à l'oeuvre ; une journée particulière

Publié le 06 mai 2018 par Nathpass
"Se mesurer aux autres et se battre contre soi-même", c'est ce que je viens d'entendre, ce dimanche de mai, à la radio, l'émission de Eva Bester, remède à la mélancolie,  invité le parfumeur français Francis Kurkdjian, en prenant mon petit déjeuner, il fait beau. Après hier une journée inoubliable épuisée jusqu'au bout et vivifiante pour se reconnecter à nos utopies : un monde vivant et humain avec la libre circulation des individus où personne ne serait ni humilié, ni oublié, ni tué. C'est simple de faire sa part comme la légende du colibri, rapportée par le parfumeur, de ne pas baisser la tête quand pour la troisième fois on vient vous demander de l'argent celui qui fait la manche n'est pas rien on peut le regarder dans les yeux et lui dire non, je ne peux pas vous aider.
Donc hier, on a voulu essayer les vélos parisiens d'accès libre(il faut choisir les jaunes les Ofos : plus légers plus maniables avec dérailleur à 3 vitesses)  déposés un peu partout, je voulais me retrouver à faire du vélo avec mon Chéri et passer par la très belle piste cyclable qui longe la Seine après le Pont des Invalides avant d'arriver Place de la Concorde pour nous rendre à la manif qui partait d'Opéra à la grande manifestation festive à l'initiative de François Ruffin, un homme de bonne volonté. Ce n'était pas une manifestation passive, les personnes étaient là pour discuter, à tous les âges. Nous avons échanger au moins avec une dizaine de personnes autres que celles qu'on connaissait. C'est cela à la base une fête.

Le soir nous devions nous retrouver après juste une petite pause : retour maison pour les courses, avec une amie pour souper après être allés voir au théâtre un petit bijou d'humour, d'intelligence, de guérison : avant, après, pendant ! pour l'amour, pour se toucher longtemps, pour ré-épeler les voyelles,  les consonnes du langage du corps, qui n'est pas notre ennemi, si l'on ressent bien ses intuitions...
-C'est un titre osé ? Tuyauteries (critique lors de leur passage au chêne noir lors du dernier festival off à Avignon) - Non, pas du tout, c'est technique et fort, et drôle, comme les titres de Sébastien Thierry par exemple : deux hommes tout nus... Allez-y, je ne vous dirais rien de plus, la découverte est inattendue. Juste vous préciser que j'y retournerais parce que j'ai ri du même rire qu'au dernier film de Djaoui Bacri, quand Jean-Pierre Bacri répond à la question d'un journaliste dans son personnage de journaliste de talk-show: "où vous voyez-vous dans 15 ans ?... - incinéré". La même intensité de rire : libérateur...

 De la piste cyclable ombragée après le Pont des Invalides le long de la Seine, nous sommes à vélo sous la voûte de verdure !








 

Le NPA était là !










on arrive on discute on lit même entre deux arrêts car à l’approche de Bastille ça bloque tout à fait normalement