Ames sauvages - Le symbolisme dans les pays baltes

Publié le 18 avril 2018 par Robert Lavigue @RobertLavigue

Janis Rozentāls. Arcadia. 1910. LNMA collection 


Les pays baltes, Estonie, Lettonie et Lituanie, se sont constitués en états indépendants peu après la fin de la première Guerre mondiale. Pour célébrer ce centenaire, cette exposition invite à découvrir le symbolisme balte, des années 1890 aux années 1920-1930.
Âmes sauvages. Le symbolisme dans les pays baltes.
Musée d'Orsay (Paris), jusqu'au 15 juillet 2018
Commissaire de l'exposition : Rodolphe Rapetti

Johans Valters (1869–1932). River Landscape. 1904. Oil on canvas. Collection of the Latvian National Museum of Art

Le symbolisme européen et l'émancipation de la conscience qu'il véhicule sont indissociables dans les pays baltes de leur indépendance. L'exposition retrace les jeux d'influences et de résistances à travers lesquels les artistes ont forgé un langage propre à leur univers.
En ayant recours aux éléments de la culture populaire, du folklore et des légendes locales, ainsi qu'à la singularité de leurs paysages, ils font émerger un art d'une réelle originalité.
Si l'on excepte le Lituanien Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, peintre et compositeur mondialement célèbre, la plupart des artistes sont remis en lumière pour la première fois hors de leur pays.

Janis Rozentāls (1866–1916). Death. 1897. Oil on canvas. Collection of the Latvian National Museum of Art


Janis Rozentāls (1866–1916). The Princess and the Monkey. 1913. Oil on canvas. Collection of the Latvian National Museum of Art



Mikalojus Konstantinas Čiurlionis (1875–1911). Lithuanian graveyard. 1909. Tempera and watercolour on cardboard. Collection of the M. K. Čiurlionis National Museum of Art


Kristjan Raud (1865–1943). Sacrifice. 1935. Tempera on canvas. Collection of the Art Museum of Estonia





Konrad Mägi - Paysage de Norvège au pin - Musée d'art d'Estonie





Aleksandrs Romans - Paysage avec cavalier - 1910


Âmes sauvages. Le symbolisme dans les pays baltes.
Musée d'Orsay (Paris), jusqu'au 15 juillet 2018
Commissaire de l'exposition : Rodolphe Rapetti