La radicalité des « âmes errantes »
Tobie Nathan a eu vingt ans en 1968 et il a été de toutes les barricades. Devenu professeur de psychologie, il reçoit depuis quatre ans des jeunes en danger de radicalisation, tout en se souvenant de l’enfant juif chassé d’Égypte qu’il a été en 1957, avant d’arriver à Gennevilliers, une banlieue ouvrière, peuplée de migrants venus de partout. Dans Les âmes errantes, il croise les récits de sa vie et de celles de jeunes radicalisés. Chemin faisant, il dévoile les points aveugles d’une société confrontée à ses exclus…Pour lire l’Interview :