Salut à tous !
Comme vous avez pu vous en rendre compte, j’ai commencé à prendre le tournant bio il y a quelques années. J’admets qu’au début, je l’ai fait sans grande réflexion parce qu’une très bonne amie était à fond dans le bio et qu’elle m’a convaincue que c’était mieux. Mais depuis, j’ai grandi et j’ai mûri mon attachement au bio et à ces valeurs.
Pourquoi consommer bio?
Derrière chaque produit bio, on retrouve le héros de l’ombre : le producteur bio. Ce dernier s’engage à ne pas utiliser de produits chimiques de synthèse (Coucou les pesticides/fongicides/insecticides et autres mots en -ide !) et pas d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Mais aussi – dans le cadre d’un élevage – à être le plus indépendant (voire même auto-suffisant !) possible en produisant ce qui va nourrir ses bêtes. Dans ce cadre-là, il s’engage aussi dans le bien-être de son gagne-pain en lui laissant de l’espace et en ne l’assommant pas de médicaments non-nécessaires.
Les contrôles sont réalisés tous les ans par des organismes indépendants.
L’agriculture biologique maintient la vitalité des sols et respecte la biodiversité. En effet, moins de pesticides, moins de cultures intensives et l’obligation de varier les cultures, consommer bio, c’est – pour ma part – revenir à un bon sens agricole qui permet à tous de mieux vivre que l’on soit producteur, consommateur ou la Planète.
L’agriculture biologique maintient la qualité des eaux en évitant la contamination des nappes phréatiques et des cours d’eau, en utilisant des produits de traitement des plantes et de soins des animaux d’origine naturelle.
Pourquoi consommer local?
Attention, il faut s’accrocher ici parce qu’on va parler du bilan carbone des produits ! Il faut aussi savoir que c’est un casse-tête quotidien pour les écolobio : bio mais loin ou local et avec pesticides?
Selon Wikipédia : « Le bilan carbone d’un produit ou d’une entité humaine (individu, groupe, collectivité…) est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre, devant tenir compte de l’énergie primaire et de l’énergie finale des produits et services. »
Bref, je vous mets un petit résumé en image, ce sera plus simple !
Le mot « local » peut avoir de nombreuses significations : il peut évoquer le côté géographique (ex : produits de la région ou du pays), il peut faire référence à l’environnement et aux circuits de distribution (ex. : sur le marché de..), au contact direct avec le producteur ou encore aux caractéristiques du produit (origines des matières premières et transformation).
Ainsi le « produit parfait » serait local des matières premières à la transformation. Il serait également vendu par le producteur au consommateur, sans intermédiaire, ce qui réduit l’impact carbone du transport.
En effet, nous avons tendance à oublier que la nourriture ne pousse pas toute seule et il est important de recentrer notre consommation éthique sur le respect des producteurs et de leur travail.
Comment trouver le juste milieu en la production locale et l’agriculture bio?
Nous avons de la chance dans notre malheur, nous avons un accès quasi-illimité à l’information et il est donc assez facile de trouver des articles à la fois bios et locaux ou des sites de référencement.
Voici quelques petits conseils pour débuter :
- Les AMAP – Vous êtes en contact avec une coopérative ou directement le producteur qui vous fournit des paniers de fruits et légumes toutes les semaines à un tarif avantageux. Cela fonctionne en général avec un abonnement de 3/6/12 mois et vous pouvez choisir la taille du panier. Ce dernier contiendra des produits de saisons et des recettes pour cuisiner ses légumes oubliés ! Attention, cependant, il y a parfois des AMAP qui ne proposent que des produits locaux et non-bio. Où trouver son AMAP?
- La Ruche Qui Dit Oui – On peut ici commander en ligne (comme un Drive de grande surface) ce qu’on souhaite et aller le retirer dans la Ruche de votre quartier. Les produits sont locaux au minium et frais. Le retrait de la commande permet aussi de passer un moment convivial avec les producteurs et d’apprendre à les connaître.
- Les récoltes à la ferme – Selon Bioaddict, même si elle manque de référencement, la récolte à la ferme peut se demander au producteur. C’est moment ludique et amusant qui permet un retour à la Terre et de prendre ce dont on a besoin. Où cueillir à la ferme?
- Bio Et Local – Un site guide des producteurs selon les régions.
- Point Local – Un site qui référence les lieux pour consommer autrement et qui, est en plus, collaboratif !
J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous a donné envie de vous lancer dans la consommation locale et bio ! Pour ma part, ce qui me tente le plus, c’est la cueillette à la ferme qui me permettrait d’échanger avec le producteur directement et d’en apprendre plus sur son domaine agricole.
Et vous, qu’est-ce que vous avez envie d’essayer pour consommer bio et local?
Je vous embrasse,
Pour aller plus loin :
Un guide pour les écosceptiques, avec de l’humour et de la joie !
Une carte interactive pour trouver des produits bio et locaux par Bastamag.
Une interview de Stéphanie Pageot, la présidente de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique pour Le Nouvel Obs’ sur les valeurs du bio.