Depuis quelques jours, les Lyonnais ont vu fleurir en 4 par 3 d'horribles affiches visant à promouvoir la candidature de Lyon comme capitale européenne de la culture 2013, et portant un slogan qui a dû mobiliser jour et nuit la totalité des capacités neuronales d'un communiquant mal inspiré: "j'en ai envie".
Pas assez motivés les Lyonnais? Pas assez enthousiastes? Pas assez démonstratifs? c'est ce que j'en conclus quand je vois comment, à grand renfort de phrases choc et de dessins suggestifs, les campagnes de publicité s'évertuent à les réchauffer et à leur bourrer le coeur d'amour et de désir pour leur ville.
Ajoutons à cela qu'à Lyon, Vélib s'appelle Vélo'v, avec un grand coeur rouge pour logo. Ce même coeur est utilisé pour les campagnes de publicité du grand Lyon (la com
En 2007, les affiches de la biennale d'art contemporain clamaient "j'aime la biennale", et la fête des lumières en décembre nous a gratifié d'un "I love Lyon" en lettres fluo de part et d'autre du piédestal de la statue équestre de la place Bellecour.
Avec tout cela, on me rapporte que quelques esprits chagrins ont surnommé Lyon "capitale européenne de l'ennui" et en ont même fait un blog: http://drone-zone.org/lyon2013/blog/ Je ne comprends pas, sans doute des mauvais coucheurs!