La coutellerie est un art artisanal par excellence et l'excellence de l'artisanat car tout est fait au doigté et de visu, c'est ainsi que le forgeron apprécie quand la lame est suffisamment chauffée en fonction de son incandescence. Le défunt Maître Okishiba dont Chroma commercialise certaines lames (à 30.000 € pièce) en exclusivité mondiale, avait ainsi l'habitude de travailler dans le noir. Mais il convient encore de stratifier entre les artisanaux purs entièrement faits à la main et les semi-artisanaux chez lesquels la technique vient à la rescousse pour atteindre un prix marchand abordable. Il y a même une différence entre les artisanaux eux-mêmes, qui peut être savamment entretenue par le créateur du concept. C'est le cas de Haiku Kurouchi de Chroma. Chroma donne volontairement du travail à plusieurs forgerons qui travaillent dans leur propre atelier sans norme qui les encadre. Tout à fait libres, la "patte" de chaque forgeron fait que ces produits ne sont pas seulement artisanaux mais uniques. La langue française est pauvre à cet égard pour nommer un spécimen unique. Les Allemands ont un terme expressif non composé, Unikat, les Anglais diront one of a kind. Ce choix fait par Chroma a d'autres conséquences. Sans norme les autres étapes de la fabrication sont éminemment plus compliquées notamment en ce qui concerne la réunion des différentes charges de production, les forgerons ne travaillant pas tous au même rythme et ayant peut-être d'autres donneurs d'ordre à satisfaire sur le marché domestique. Cela demande clairement aussi plus de travail au niveau de la fixation du manche, qui se retrouve dans les coûts. Aussi il faut comparer ce qui est comparable, un couteau brut de forge lambda même fabriqué artisanalement n'a pas la même saveur et intrication qu'un Haiku Kurouchi. Les consommateurs qui ne sont pas prêts à accepter des variations de martelage ou des hamon non rectilignes devraient se reporter sur des produits moins caractériels.
La coutellerie est un art artisanal par excellence et l'excellence de l'artisanat car tout est fait au doigté et de visu, c'est ainsi que le forgeron apprécie quand la lame est suffisamment chauffée en fonction de son incandescence. Le défunt Maître Okishiba dont Chroma commercialise certaines lames (à 30.000 € pièce) en exclusivité mondiale, avait ainsi l'habitude de travailler dans le noir. Mais il convient encore de stratifier entre les artisanaux purs entièrement faits à la main et les semi-artisanaux chez lesquels la technique vient à la rescousse pour atteindre un prix marchand abordable. Il y a même une différence entre les artisanaux eux-mêmes, qui peut être savamment entretenue par le créateur du concept. C'est le cas de Haiku Kurouchi de Chroma. Chroma donne volontairement du travail à plusieurs forgerons qui travaillent dans leur propre atelier sans norme qui les encadre. Tout à fait libres, la "patte" de chaque forgeron fait que ces produits ne sont pas seulement artisanaux mais uniques. La langue française est pauvre à cet égard pour nommer un spécimen unique. Les Allemands ont un terme expressif non composé, Unikat, les Anglais diront one of a kind. Ce choix fait par Chroma a d'autres conséquences. Sans norme les autres étapes de la fabrication sont éminemment plus compliquées notamment en ce qui concerne la réunion des différentes charges de production, les forgerons ne travaillant pas tous au même rythme et ayant peut-être d'autres donneurs d'ordre à satisfaire sur le marché domestique. Cela demande clairement aussi plus de travail au niveau de la fixation du manche, qui se retrouve dans les coûts. Aussi il faut comparer ce qui est comparable, un couteau brut de forge lambda même fabriqué artisanalement n'a pas la même saveur et intrication qu'un Haiku Kurouchi. Les consommateurs qui ne sont pas prêts à accepter des variations de martelage ou des hamon non rectilignes devraient se reporter sur des produits moins caractériels.