Des oeuvres pour la Croix-Rouge

Publié le 29 avril 2018 par Tiavina Kleber @ktiav_

Le 23 mai prochain, à l’Alcazar, l’Artésienne de Paris Descartes invite le public à une soirée de vente aux enchères. Le but ? Reverser les bénéfices de la soirée à des associations humanitaires. Cette semaine, découvrons comment nous pouvons aider la Croix-Rouge grâce à l’art.

Beaucoup de missions, peu de financements


Au quotidien, les 175 bénévoles de la Croix-Rouge du 6earrondissement de Paris portent secours lors d’événements culturels et sportifs, organisent des maraudes, forment le public aux gestes qui sauvent et assistent le SAMU ainsi que les sapeurs pompiers lors de leurs interventions.
De manière moins visible mais tout aussi régulière, la Croix-Rouge remplit d’autres missions d’importance par l’action sociale. A l’heure des crises migratoires, de l’élargissement de la fracture sociale et de la mondialisation, l’éducation et l’intégration constituent le nerf de la guerre. Alors qu’on nous demande de savoir jongler avec au moins deux langues vivantes et les nouvelles technologies, comment font ceux qui ne maîtrisent pas le français et n’ont jamais eu la chance de posséder d’ordinateur ? La Croix-Rouge s’investit dans l’alphabétisation, l’apprentissage de l’informatique et du français ainsi que dans l’aide aux démarches administratives et à l’accès à l’information.

L’art pour sauver des vies


Qui l’eût cru ? La Croix-Rouge du 6e arrondissement de Paris, comme toutes les autres unités, ne reçoit pas de fonds de la part de la Croix-Rouge française. Ses 175 bénévoles doivent trouver des financements par eux-mêmes pour acheter les fournitures dédiées aux formations, celles vouées à être distribuées lors des maraudes ou encore entretenir leur matériel, leurs locaux et leurs véhicules. Les formations aux gestes qui sauvent assure un apport, mais ce n’est pas suffisant. De même pour la quête (ces bénévoles qui nous sollicitent dans la rue, qu’il pleuve, qu’il grêle ou qu’il vente, oui).
C’est afin d’aider ces 175 bénévoles dans leurs missions que l’Artésienne de Paris Descartes lance la soirée Solid’art, une vente aux enchères publique. Y seront mis en vente à des prix défiant toute concurrence des œuvres d’art d’étudiants. Mais que finance-t-on en achetant de l’art ? Rien que si vous craquez pour une production à 5€ vous offrirez un repas ou une paire de chaussettes chaudes pour l’hiver lors d’une maraude. Pour 15€ vous donnerez accès à un manuel de Français. Vous comptez remporter une photo pour 30€ ? Vous offrirez alors certainement un sac de couchage à un SDF. Enfin, si vous êtes prêts à vous battre jusqu’à 60€ pour cette toile d’un artiste prometteur, vous financerez une formation aux gestes qui sauvent.
Si vous souhaitez sauver des vieset encourager des artistes étudiants, il suffit de vous rendre à l’Alcazar, au 62 rue Mazarine le 23 mai prochain ! Vous pouvez également vous rapprocher de votre unité de la Croix Rouge afin de recevoir une formation au secourisme, voire devenir bénévole. Enfin, si vous représentez une association et souhaitez mener un projet avec la Croix-Rouge du 6earrondissement, il suffit d’un mail : com-ul.paris06@croix-rouge.fr