Ces derniers jours,la France a accueilli une conférence sur le financement du terrorisme,avec en toile de fond l’affaire Lafarge qui a engraissé Daech en Syrie.
Les révélations remontant à 2016 avaient fait grand bruit.
Le groupe cimentier français Lafarge aurait financé le groupe terroriste Daech en Syrie, afin de pouvoir poursuivre les activités de son usine sur place.
En juin 2017, Lafarge était mis en examen pour « financement du terrorisme ».
Depuis l’enquête judiciaire suit son cours. Et de nouvelles révélations se font jour…
L’ancien directeur de la sûreté du groupe cimentier a passé la journée du 12 avril dans le bureau de la juge d’instruction en charge de l’enquête, et livré des informations qui donnent un nouveau tour à cette affaire.
Il a affirmé avoir tenu au courant les services de renseignements français sur le financement de l’EI par Lafarge afin de « sécuriser » l’activité de l’usine.
DGSE,DGSI et DRM ( Direction du renseignement militaire) étaient informées, selon ce haut cadre du groupe Lafarge.
De fait, cette affaire qui concernait avant tout Lafarge commence à prendre des allures, si ces révélations étaient confirmées par l’enquête, d’affaire d’Etat…
Les appétits des groupes militaro-industriels hexagonaux ( aéronautiques et autres BTP ) prennent vite le dessus sur les problématiques morales et humanistes.
Accuser les autres n’est guère souhaitable dans un monde dirigé par les multinationales.Des marchés importants sont à défendre pour le géant Lafarge dans ses filiales turques,syriennes,saoudiennes et autres…
Qu’attend l’Etat pour réagir?
La Section de Sète du PCF