– Celle de Tama, jeune marocaine arrachée à sa famille à l’âge de huit ans afin d’être exploitée en tant que boniche dans la France d’aujourd’hui.
– Celle de Gabriel, tueur professionnel impitoyable, dont la vie se retrouve à nouveau bouleversée le jour où il découvre une jeune femme grièvement blessée et amnésique dans son écurie.
Si Karine Giebel livre des personnages particulièrement forts et également assez ambigus, il est impossible de ne pas s’attacher à cette jeune esclave des temps modernes, dont on partage les souffrances physiques et mentales et que l’on aimerait sauver de ce cauchemar quotidien totalement révoltant. À travers la destinée de cette enfant, l’auteure invite à prendre conscience de l’existence d’un esclavage moderne, où des êtres humain sont exploités de manière non rémunérée et privés de tous droits, dans des conditions inhumaines et à un âge tout bonnement écœurant.
Si la noirceur est indéniablement au rendez-vous de de roman qui n’épargne pas grand-chose au lecteur, l’amitié, l’entraide et même l’amour viennent heureusement offrir une lueur d’espoir et réchauffer le cœur du lecteur. Ce dernier, se retrouve inévitablement happé de la première à la dernière page par ce récit totalement addictif, qui alterne brillamment les destinées de Tama et Gabriel.
Un coup de cœur !
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