Comme tu as pu le constater, le président-Sarko nous en mets plein les yeux en conviant les associations écolos à des réunions..Comme je ne peux pas croire l'engagement écologique d'un homme pour le nucléaire et les OGM, j'ai bien sur cherché à en savoir plus..Voilà ce que j'ai trouvé :
Alors que Nicolas Sarkozy commence à constituer son gouvernement, après avoir rencontré Nicolas Hulot qui milite pour un Ministère fort du développement durable, ainsi qu’Alain Juppé qui serait pressenti à l'Environnement, certaines associations s’inquiètent des risques liés à la mise en place d’un super-Ministère du développement durable qui regrouperait l’équipement, les transport, l’énergie et l’environnement.
Ainsi Agir pour l’Environnement évoque la constitution d’un « ministère du béton… vert ? », selon l’association, « les pistes envisagées par le nouveau Président de la République (Nicolas Sarkozy) en vue de réformer l’architecture gouvernementale, pour hermétiques qu’elles soient, semblent s’acheminer vers un grand ministère du Développement durable fourre-tout rassemblant Transport Equipement Industrie et Environnement. »Pour Agir pour l’Environnement, « sous couvert de réforme visant à renforcer le poids structurel du ministère de l’Environnement, » l’association « craint que cette opération ne s’apparente au contraire à une simple OPA des grands corps d’Etat sur l’environnement. » Selon Agir pour l’Environnement « en mélangeant équipement, transport, énergie et environnement, il y a tout lieu de craindre une absorption-dilution de l’environnement dans un grand ministère du béton… vert. »
Agir pour l'Environnement considère que le seul moyen de renforcer durablement le poids de l’environnement dans les politiques publiques est de doter le « Ministère en charge de l’environnement de moyens budgétaires et humains adaptés à ses missions. »
« Au-delà de la politique d’affichage née de cette réforme institutionnelle, Agir pour l'Environnement demeurera vigilante durant le débat budgétaire estival afin que cette fusion-acquisition n’entraîne pas des coupes sombres qui auraient pour résultat la prééminence des lobbies productivistes sur toutes les politiques environnementales sectorielles à venir, » précise Agir pour l’Environnement.(Par Pierre Melquiot)
Voilà en résumé, il s'agit tout simplement d'une récup des associations, pour tout contrôler, manipuler,et progressivement détruire l'élan écolo qui gênent les grandes industries et Cie..