Parmi les innombrables messages de tristesse, de désespoir, d’incompréhension, de colère aussi, voici celui publié hier par Mohamed Abdelmajid Ben Ahmed de la délégation régionale du CICR à Tunis.
Hanna ! Mon ami, mon frère libanais du CICR tué au Yémen
La mort t’a emporté pour ton dernier voyage ! Ta dernière mission, une mission au pays de la Reine de Saba… l’Arabie heureuse où l’on tire désormais sur les ambulances où « la lune éclaire des gens qui s’entretuent », pour paraphraser la chanson de Faïrouz.
Quel gâchis ! Ma peine est immense.
Ta voix chaude et discrète s’est éteinte pour toujours, laissant dans nos oreilles des mots qui évoquent le combat pour l’humanité !
En ce moment douloureux et si triste, je me souviens encore de ton regard malicieux, de ta gentillesse et de ton attitude digne et loyale, même dans les moments les plus difficiles.
Généreux et exemplaire, tout ce qui diminuait ou déshonorait ceux qui n’ont rien, les laissés-pour-compte, les victimes t’était insupportable. (Lire la suite ICI)