Sur ce blog, un jour, j’ai reçu un message, me suggérant de découvrir un artiste, Hom N’Guyen. Bien sûr, c’est d’abord vers internet que je me suis tourné. Et j’ai noté une date, en avril 2018, et un lieu, le Grand Palais. Mais l’accès à cette exposition au Grand Palais, où Hom N’Guyen n’était pas le seul exposé, était un peu cher. Et j’ai appris que l’artiste proposait une exposition personnelle quelques jours plus tard, dans un lieu que je ne connaissais pas, 13-15 rue du Pont-aux-Choux, à Paris.
Un lieu magnifique, qui garde des traces de son passé industriel, au fond d’une cour. Des murs très hauts, des verrières, plusieurs étages, des rails au sol : c’est la Station.
Et les oeuvres de Hom N’Guyen semblent faites pour cet espace : très grands formats, juxtaposition, ou tableaux disposés face à face, des portraits individuels, des groupes. Une technique de traits (peinture ou stylo) qui me fait penser à certains portraits de Giacometti, mais qui se fait oublier tellement les figures semblent sortir de la toile, avec un réalisme étonnant. Bien que je n’aie jamais vu l’artiste en train de réaliser ses toiles, j’imagine la relation physique qu’il doit instaurer, l’énergie qu’il offre à son dessin. Les regards devant lesquels je passe me restent gravés dans la mémoire. Les images que je poste sur ce blog ne peuvent rendre compte complètement de l’effet que ces tableaux produisent mais, peut-être vous donneront envie d’en voir plus, de voir de vos propres yeux ces oeuvres, visibles dans ce lieu exceptionnel jusqu’à 19 heures, ce dimanche soir, 22 avril 2018.
En cliquant sur le portrait au-dessus des groupes, vous atteindrez une courte vidéo.