Cette fille était haute comme trois pommes, mais elle avait pris de la brioche, et innocemment il le lui fit remarquer, il comprit et c‘était clair comme de l’eau de roche qu’il avait mit les pieds dans le plat, car sa réflexion tombait comme un cheveu sur la soupe de plus cette fille était bourrée comme un coing et rouge comme une tomate, et semblait avoir le vin mauvais dans lequel elle refusait de mettre de l’eau, en fureur elle jetait de l’huile sur le feu… mais pourquoi donc avait-il parlé de cette brioche puisqu’ils n’étaient pas copains comme cochon ?
Il se retrouva dans le pétrin, car trop parler nuit ! Il aurait du tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, mais quand le vin est tiré, il faut le boire !
Elle était déchaînée et en fit tout un plat, ils furent très vite à couteaux tirés.
Elle en avais gros sur la patate et la moutarde lui montait au nez, et ne voulant pas être le dindon de la farce, elle défendais âprement son bifteck (ou plutôt sa brioche).
Ce fut une tempête dans un verre d’eau, elle n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, et lui balança ses quatre vérités à pleine louches, et comme elle n’avait rien dans la carafe, elle n’avait qu’une idée en tête, l’aplatir comme une crêpe pour qu’il soit ramassé à la petite cuillère.
Ayant ras le bol et voulant faire table rase de cette ridicule histoire de brioche, il la laissa pédaler dans la semoule, et alla planter ses choux ailleurs !
Merci Liviaaugustae