La LUA était pourtant au cœur du quartier du livre et des grandes salles de spectacle. Elle pouvait toucher un grand public de lecteurs auprès duquel elle diffusait, depuis 2013, les ouvrages publiés par les universités nationales de tout le pays. On parle de la faire renaître, dans un autre librairie, avec lequel elle partagera un local à partir de juin prochain.
Hier, Página/12 poussait un nouveau coup de gueule contre cet abandon de toute espèce de souveraineté en matière culturelle du fait du gouvernement néolibéral de Cambiemos. Cette situation va de pair avec la baisse catastrophique du budget de la recherche dont je vous parlais dans mon article du 12 avril dernier. Daniel Paz nous explique la situation avec sa causticité habituelle.
La chercheuse (ou la journaliste) : Pourquoi fermez-vous la Librairie Universitaire ? Le ministre : Parce que c'est une dépense superflue. Il y a d'autres choses prioritaires pour dépenser de l'argent Elle : Le Garrahan ? [célèbre et excellent hôpital de pointe spécialisé en pédiatrie] Lui : Garrahan ? C'est quoi, ça ? Un fonds vautour ? (1) Traduction © Denise Anne Clavilier
La LUA dispose d'une page Facebook.
(1) C'est là du vocabulaire de gauche. Les ministres de l'actuel gouvernement n'emploient jamais cette expression trop connotée Cristina Kirchner. Ils parlent de hedge funds, comme en Europe et aux Etats-Unis.