Tout de suite, la photo de couverture d’Aaron Maine me rappelle celle de Jay-Jay Johanson sur Antenna : image dérangeante, car forcément intime, et non sensualisée. Cela transpire l’intimité donc, et on ne peut que se demander pourquoi ce choix ?
Ensuite, c’est rapidement à Perfume Genius que je pense, pour l’introspection des musiques mais surtout de la voix, le côté écorché en moins.
Enfin, The House est très homogène, chacun des quatorze titres ressemblant un peu ou beaucoup aux autres, ce qui est de toute évidence voulu. Pour autant, l’album a beau être plaisant, on a vite envie d’appuyer sur « stop », avec le sentiment qu’un EP aurait bien mieux fonctionner grâce à davantage d’impact.
Mais tout cela survient lors des premières écoutes. Un tout petit effort permet de se rendre compte que – étonnamment – les morceaux les plus courts (moins de 2 minutes, voire même moins d’une minute pour certains) sont tous très touchants. Dès lors, cela forme un album qui devient très attachant.
J’avoue que je suis seulement en phase d’apprivoisement, néanmoins vous comprendrez vite pourquoi j’ai voulu consacrer ces quelques lignes à The House : faire que vous ne passiez pas à côté, et par la même occasion m’assurer que moi-même je ne délaisserai pas si facilement Porches cette année.
(in heepro.wordpress.com, le 16/04/2018)
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